Les archives du Forum Catholique
Forum | Documents | Liens | Q.F.P. | Oremus

Les archives du Forum Catholique

JUILLET 2003 A MARS 2011

Retour à la liste des messages | Rechercher

Afficher le fil complet

Bon grain et ivraie / louange de la virginité (Dimanche: lectures du Bréviaire) Imprimer
Auteur : Alexandre
Sujet : Bon grain et ivraie / louange de la virginité (Dimanche: lectures du Bréviaire)
Date : 2010-11-06 20:15:40


Christ en majesté (Conques [Aveyron], tympan de la basilique)


Dimanche 7 Novembre 2010



I. BRÉVIAIRE ROMAIN (en vigueur jusqu’en 1960)

VINGT-QUATRIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
(TROISIÈME DE NOVEMBRE)

(Ce dimanche, on prend les leçons des deux premiers nocturnes au 3° dimanche de Novembre et l’homélie du 5° dimanche après l’Épiphanie)

Premier Nocturne


Michel-Ange, le Prophète Daniel

Commencement du livre de Daniel, le Prophète (ch. 1)
1. (vv. 1-4) En l’an trois du règne de Joiakim, roi de Juda, Nabuchodonosor, roi de Babylone, s’en vint à Jérusalem et l’investit. Le Seigneur lui livra entre les mains Joiakim, roi de Juda, ainsi qu’une partie des objets de la Maison de Dieu. Il les emmena au pays de Shinear et déposa les objets dans le trésor de ses dieux. Le roi ordonna à Ashpenaz, chef de ses eunuques, de prélever d’entre les gens d’Israël quelques enfants de race royale ou de grandes familles; ils devaient être sans tare, de belle apparence, habiles en toute sagesse, savants en sciences et sages en savoir, aptes à se tenir à la cour du roi; Ashpenaz leur enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens.

2. (vv. 5-9) Le roi leur assignait une portion journalière des mets du roi et du vin de sa table. Ils seraient éduqués pendant trois ans; après quoi, ils auraient à se tenir devant le roi. Parmi eux, se trouvèrent Daniel, Ananias, Misaël et Azarias, qui étaient des Judéens. Le chef des eunuques leur imposa des noms: Daniel s’appellerait Baltassar, Ananias Shadrac, Misaël Méshac, et Azarias Abed Nego. Daniel, ayant à cœur de ne pas se souiller en prenant part aux mets du roi et au vin de sa table, demanda au chef des eunuques de lui épargner cette souillure. Dieu accorda à Daniel qu’il trouvât auprès du chef des eunuques bienveillance et miséricorde.

3. (vv. 10-15) Mais le chef des eunuques dit à Daniel: «Je redoute Monseigneur le roi: il vous a assigné chère et boisson et, s’il vous voit le visage émacié plus que les enfants de votre âge, c’est moi qui, à cause de vous, serai coupable aux yeux du roi.» Daniel dit alors au garde que le chef des eunuques avait assigné à Daniel, Ananias, Misaël et Azarias: «Je t’en prie, mets tes serviteurs à l’épreuve pendant dix jours: qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire. Tu verras notre mine et la mine des enfants qui mangent des mets du roi, et tu feras de tes serviteurs selon ce que tu auras vu.» Il consentit à ce qu’ils lui demandaient et les mit à l’épreuve pendant dix jours. Au bout de dix jours, ils avaient la mine plus belle et la chair plus saine que tous les enfants qui mangeaient des mets du roi.

Deuxième Nocturne



Du livre de saint Athanase sur la virginité (6-7: PG 28, 257-260)
4. Peut-être certains viennent-ils te dire: «Ne jeûne pas souvent, tu vas t’affaiblir.» Ne les crois pas, ne les écoute même pas. Par eux, en effet, c’est l’ennemi qui voudrait te convaincre. Souviens-toi de ce que l’Écriture nous raconte: trois jeunes gens, Daniel et d’autres adolescents, avaient été emmenés captifs par Nabuchodonosor, le roi de Babylone. Ordre avait été donné qu’ils mangent les mets de la table royale et qu’ils boivent du vin. Mais Daniel et ses trois compagnons refusèrent de se souiller au contact de ce qui venait de la table du roi. Ils dirent à l’eunuque chargé de pourvoir à leurs besoins: «Donne-nous des produits de la terre et nous en ferons notre nourriture.» L’eunuque leur répondit: «Je crains le roi qui a réglé pour vous nourriture et boisson. Si votre visage parait au roi plus tiré que celui des autres jeunes gens nourris de sa table, il me punira.»

5. Eux lui répliquèrent: «Mets tes serviteurs à l’épreuve pendant dix jours et donne-nous des produits de la terre.» Il leur donna donc des légumes à manger et de l’eau à boire. Lorsqu’il les introduisit en présence du roi, leur visage parut plus beau que celui des autres jeunes gens qu’on nourrissait de la table royale. Vois-tu l’effet du jeûne? Il guérit les maladies, assèche les humeurs du corps, met en fuite les démons, chasse les mauvaises pensées, rend l’esprit plus clair et le cœur pur, sanctifie le corps, enfin, il conduit l’homme jusqu’au trône de Dieu. Ne va pas croire que je parle en l’air! Tu trouveras détaillé dans l’Évangile le témoignage du Sauveur lui-même à ce sujet. Ses disciples lui avaient demandé comment ils pourraient chasser des esprits impurs. Le Seigneur leur répondit: «Ce genre de démons ne se chasse que par la prière et le jeûne.»

6. Si donc quelqu’un est tourmenté par un esprit impur, qu’il note ceci et qu’il recoure au remède c’est-à-dire au jeûne. Par contre, les démons se délectent des ripailles, de l’ivresse et du confort accordé au corps. Il y a donc une grande force dans le jeûne; par lui s’accomplissent des exploits grands et admirables. S’il n’en était pas ainsi, comment les hommes pourraient-ils réaliser des actions si merveilleuses et opérer des prodiges? Comment Dieu pourrait-il, par eux, rendre la santé aux malades? N’est-ce pas évidemment à cause de leur ascèse spirituelle, de l’humilité de leur cœur, de leur vie sainte? Car le jeûne est la nourriture des anges. Qui s’en nourrit, doit être compté parmi l’ordre angélique. Pourtant si quelqu’un veut prétendre que ce sont les disciples qui furent saisis d’étonnement, nous lui répondrons qu’ils méritent bien le nom d’hommes ceux qui ne connaissent pas encore la puissance du Sauveur.

Troisième Nocturne



Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu (13, 24-30; version du Lectionnaire de 1964-65)
7. En ce temps-là, Jésus dit aux foules cette parabole: «Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui avait semé de la bonne semence dans son champ. Mais pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, il sema de l’ivraie au milieu du blé, et il s’en alla. Lorsque grandit le plant et qu’il forma son fruit, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs vinrent trouver le maître du domaine, et ils lui dirent: “Maître, n’est-ce pas de la bonne semence que tu as semée dans ton champ? D’où vient qu’il s’y trouve de l’ivraie?” Il leur répondit: “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui dirent: “Veux-tu que nous allions la ramasser?” Mais il dit : “Non, de peur qu’en ramassant l’ivraie vous n’arrachiez le blé en même temps. Laissez-les croître tous les deux ensemble jusqu’à la moisson, et au moment de la moisson je dirai aux moissonneurs: Enlevez d’abord l’ivraie, et liez-la en bottes pour la brûler, mais le blé, recueillez-le dans mon grenier.” »

Homélie de saint Augustin, évêque (Question 17 sur l’Év. de Matth., 11, 1: PL 35, 1367)
Tandis que les chefs de l’Église se montraient négligents ou bien, si l’on préfère, lorsque les Apôtres se furent endormis du sommeil de la mort, le diable vint et il sema ceux que le Seigneur appelle les mauvais fils. Mais qui sont-ils? Il y a lieu de le rechercher. Des hérétiques ou bien des mauvais catholiques? Les hérétiques peuvent bien être dits aussi de mauvais fils, car nés de la même semence de l’Évangile, et procréés au nom du Christ, ils se sont laissé détourner par des opinions erronées vers de fausses doctrines.

8. Mais comme le Seigneur nous dit qu’ils ont été semés au milieu du blé, il semblerait bien qu’ils signifient ceux qui appartiennent à une même communion. D’autre part, le Seigneur interprète le champ comme étant non pas l’Église mais ce monde; on peut aussi comprendre qu’il s’agit d’hérétiques car en ce monde, ils sont mêlés aux bons non pas dans la société d’une même Église ou dans celle d’une même foi, mais dans la société du seul nom chrétien. Quant à ceux qui, au sein d’une même foi, sont mauvais, il faut les regarder comme de la paille, plutôt que comme de l’ivraie, car la paille a la même souche que le blé et une racine commune.

9. Dans ce filet également, où se trouvent capturés ensemble mauvais et bons poissons, il n’est pas absurde de reconnaître les mauvais catholiques. Autre chose est la mer qui signifie plutôt ce monde, autre chose le filet qui semble symboliser la communion d’une même foi, d’une même Église. Entre les hérétiques et les mauvais catholiques, il y a cette différence: les hérétiques croient des erreurs tandis que les autres, tout en croyant la vérité, ne vivent pas selon leur foi.



II. BRÉVIAIRE ROMAIN (1961)

VINGT-QUATRIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
(TROISIÈME DE NOVEMBRE)

(Ce dimanche, on prend les leçons des deux premiers nocturnes au 3° dimanche de Novembre et l’homélie du 5° dimanche après l’Épiphanie)

Au Nocturne

Commencement du livre de Daniel, le Prophète (ch. 1)
1. (vv. 1-9) En l’an trois du règne de Joiakim, roi de Juda, Nabuchodonosor, roi de Babylone, s’en vint à Jérusalem et l’investit. Le Seigneur lui livra entre les mains Joiakim, roi de Juda, ainsi qu’une partie des objets de la Maison de Dieu. Il les emmena au pays de Shinear et déposa les objets dans le trésor de ses dieux. Le roi ordonna à Ashpenaz, chef de ses eunuques, de prélever d’entre les gens d’Israël quelques enfants de race royale ou de grandes familles; ils devaient être sans tare, de belle apparence, habiles en toute sagesse, savants en sciences et sages en savoir, aptes à se tenir à la cour du roi; Ashpenaz leur enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens.

2. (vv. 10-15) Le roi leur assignait une portion journalière des mets du roi et du vin de sa table. Ils seraient éduqués pendant trois ans; après quoi, ils auraient à se tenir devant le roi. Parmi eux, se trouvèrent Daniel, Ananias, Misaël et Azarias, qui étaient des Judéens. Le chef des eunuques leur imposa des noms: Daniel s’appellerait Baltassar, Ananias Shadrac, Misaël Méshac, et Azarias Abed Nego. Daniel, ayant à cœur de ne pas se souiller en prenant part aux mets du roi et au vin de sa table, demanda au chef des eunuques de lui épargner cette souillure. Dieu accorda à Daniel qu’il trouvât auprès du chef des eunuques bienveillance et miséricorde. Mais le chef des eunuques dit à Daniel: «Je redoute Monseigneur le roi: il vous a assigné chère et boisson et, s’il vous voit le visage émacié plus que les enfants de votre âge, c’est moi qui, à cause de vous, serai coupable aux yeux du roi.» Daniel dit alors au garde que le chef des eunuques avait assigné à Daniel, Ananias, Misaël et Azarias: «Je t’en prie, mets tes serviteurs à l’épreuve pendant dix jours: qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire. Tu verras notre mine et la mine des enfants qui mangent des mets du roi, et tu feras de tes serviteurs selon ce que tu auras vu.» Il consentit à ce qu’ils lui demandaient et les mit à l’épreuve pendant dix jours. Au bout de dix jours, ils avaient la mine plus belle et la chair plus saine que tous les enfants qui mangeaient des mets du roi.

Lecture du saint Évangile selon saint Matthieu (13, 24-30; version du Lectionnaire de 1964-65)
3. En ce temps-là, Jésus dit aux foules cette parabole: «Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui avait semé de la bonne semence dans son champ. Mais pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, il sema de l’ivraie au milieu du blé, et il s’en alla. Lorsque grandit le plant et qu’il forma son fruit, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs vinrent trouver le maître du domaine, et ils lui dirent: “Maître, n’est-ce pas de la bonne semence que tu as semée dans ton champ? D’où vient qu’il s’y trouve de l’ivraie?” Il leur répondit: “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui dirent: “Veux-tu que nous allions la ramasser?” Mais il dit : “Non, de peur qu’en ramassant l’ivraie vous n’arrachiez le blé en même temps. Laissez-les croître tous les deux ensemble jusqu’à la moisson, et au moment de la moisson je dirai aux moissonneurs: Enlevez d’abord l’ivraie, et liez-la en bottes pour la brûler, mais le blé, recueillez-le dans mon grenier.” »

Homélie de saint Augustin, évêque (Question 17 sur l’Év. de Matth., 11, 1: PL 35, 1367)
Tandis que les chefs de l’Église se montraient négligents ou bien, si l’on préfère, lorsque les Apôtres se furent endormis du sommeil de la mort, le diable vint et il sema ceux que le Seigneur appelle les mauvais fils. Mais qui sont-ils? Il y a lieu de le rechercher. Des hérétiques ou bien des mauvais catholiques? Les hérétiques peuvent bien être dits aussi de mauvais fils, car nés de la même semence de l’Évangile, et procréés au nom du Christ, ils se sont laissé détourner par des opinions erronées vers de fausses doctrines.




III. COMMENTAIRE PATRISTIQUE DE L’ÉVANGILE DU MISSEL DE 1970-2002


La ronde des élus (Bx Fra Angelico [Jean de Fiesole, op])

La Liturgia Horarum, c’est-à-dire le nouveau bréviaire romain, ne donne pas de commentaire de l’évangile de chaque dimanche, contrairement à la tradition. Or les éditions du Missel Romain antérieures à 1970 ne contiennent pas le passage de ce dimanche (Lc 20, 27-38), mais seulement un parallèle, lu le jour de la fête de saint Louis de Gonzague (le 21 juin) : Mt 22, 29-40. On a donc donné ci-après le commentaire du Bréviaire Romain en vigueur jusqu’en 1960.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (20, 27-38 ; version liturgique officielle ; la lecture brève omet le passage entre crochets)

Des sadducéens – ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de résurrection – vinrent trouver Jésus,

[et ils l’interrogèrent: «Maître, Moïse nous a donné cette loi :
Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant,
qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant;
le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept:
ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme,
de qui sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour femme?»]

Jésus répond: «Les enfants de ce monde se marient.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges,
ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter,
Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur:
‘le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob’.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants;
tous vivent en effet pour lui.»


Homélie de saint Jean Chrysostome (Traité de la virginité, n° 79: PG 48, 591)
La virginité est bonne, j’en conviens avec toi; et même elle vaut mieux que le mariage, je te l’accorde aussi volontiers; et s’il est permis, j’ajouterai qu’elle est supérieure au mariage, autant que le ciel est au-dessus de la terre, autant que les Anges sont au-dessus des hommes en excellence; et s’il reste quelque chose à ajouter après cela, au lieu de dire autant, je dirai encore plus. Car s’il n’y a ni épouses ni époux parmi les Anges, il faut dire aussi qu’ils ne sont pas formés de chair et de sang. En outre, ils n’habitent point sur la terre, ils ne sont pas sujets aux troubles des sens et aux désordres des passions. Ils n’ont pas besoin de manger et de boire; ils ne sont point tels qu’une voix douce, une molle harmonie, un beau visage puissent les charmer: en un mot, aucun attrait de ce genre ne les séduit.

Mais l’espèce humaine, bien qu’elle soit naturellement inférieure à ces esprits bienheureux, met toute sa force et toute son application à leur ressembler, autant qu’elle en est capable. Comment cela? Les Anges ne connaissent point l’union conjugale; ni les vierges non plus. Les Anges, toujours en présence de Dieu, sont tout à son service; les vierges font de même. Si les vierges, tant que le poids du corps les retient en bas ne peuvent monter dans le ciel, une compensation, et très grande, les console; car il leur est permis, pourvu qu’elles soient pures d’esprit et de corps, de recevoir le roi du ciel. Vois-tu l’excellence de la virginité? Comme elle relève les habitants de la terre, au point d’assimiler ceux qui sont revêtus d’un corps aux pures intelligences!

Car, en quoi, je le demande, Élie, Élisée, Jean, ces véritables amateurs de la virginité, différent-ils des Anges? En rien, sinon qu’ils étaient de nature mortelle. Si quelqu’un s’applique à chercher en eux d’autres différences, il ne les trouvera pas autrement doués que ces esprits bienheureux. Et même, ce en quoi ils paraissent d’une condition inférieure doit leur être compté comme un grand mérite. En effet, pour que des habitants de la terre puissent arriver à la hauteur de cette vertu, à force d’énergie et d’application, vois de quelle force, de quelle sagesse de conduite il faut qu’ils soient pourvus.


Oraison
(=MR 1962: XIX° dimanche après la Pentecôte)
Omnípotens et miséricors Deus,
univérsa nobis adversántia propitiátus exclúde,
ut, mente et córpore páriter expedíti,
quæ tua sunt líberis méntibus exsequámur.
Per Dóminum...

Traduction de Dom Lefebvre (1950)
Dieu tout-puissant et miséricordieux,
éloignez, dans votre bonté,
tout ce qui peut nous nuire,
afin que, dégagés d’âme et de corps,
nous puissions, d’un cœur libre,
vous servir sans contrainte.
Par Jésus-Christ...


Saint Louis de Gonzague (†1591)


La discussion

 Bon grain et ivraie / louange de la virginité (Di [...], de Alexandre [2010-11-06 20:15:40]