L’hypothèse d’une condamnation ex cathedra du concile en question me semble insoutenable. Une condamnation d’une concile en soi peut se faire, comme avec le ‘latrocinia ‘ d’Éphèse en 449, mais cela suppose que le concile n’est pas valide, ce qui n’est pas le cas avec le concile Vatican II. On ne peut pas non plus condamner globalement les enseignements du concile Vatican II, parce que ceux-ci contiennent plusieurs dogmes de la foi. Il s’agit donc de choisir entre une condamnation des erreurs qu’on peut vraisemblablement attributer au concile en specifiant que le concile les a enseignés, une condamnation ces erreurs qui ne fait aucune mention du concile, et une condamnation de ces erreurs qui dit qu’elles ont été attribute au concile, mais qu’elles ne doivent pas être compris comme des positions qui peuvent être justifies par l’autorité du concile. Une condamnation de ce troisième genre me semblerait la plus prudente.


Vous dites: 'au moins deux générations consécutives d'évêques, de cardinaux, de théologiens, ont considéré, d'une manière de plus en plus prégnante, une première fois dans les années 1930, une deuxième fois dans les années 1950, que Saint Pie X avait eu tort de s'en prendre au modernisme, et que Pie XII avait tort de s'en prendre au néo-modernisme.'

C'est vrai, mais comment cela s'est-il produit? Je n'arrive pas a la comprendre.