quelques questions;

Y avait-t-il une vraie opposition contre le modernisme dans les cercles de la démocratie-chrétienne, qu s’est ensuite évanouie, ou est-ce que la sympathie avec les modernisme était toujours là?

Est-ce que la démocratie-chrétienne a toujours conçu son project comme une accommodation avec une système de gouvernement laïque, c’est-à-dire une système ou le catholicisme n’est pas reconnu comme la vraie religion par l’état? Ou est-ce qu’il y avait des ambitions dans cette movement de faire reconnaître le catholicisme comme la vraie religion, et donner à l’Église les droits qu’elle revendiquait, par des moyens democratiques?

Si la démocratie-chrétienne était conçu comme une accommodation avec une système de gouvernement laïque, une alliance avec le modernisme était naturel et inévitable; une telle accommodation contredit l’enseignement d’au moins dix-neuf encycliques ( Mirari Vos, Singulari Nos, Qui Pluribus, Etsi Multa, Quanta Cura, Immortale Dei, Libertas, Diuturnum, Rerum Novarum, Iamdudum, Vehementer Nos, Une Fois Encore, Notre Charge Apostolique, Ad Beatissim Apostolorum, Quas Primas, Ubi Arcano Dei Consilio, Divini Redemptoris, Quadragesimo Anno, Summi Pontificatus). Il est donc impossible de concilier la démocratie-chrétienne, ainsi conçu, avec une fidélité la doctrine catholique, et donc avec une opposition ferme au modernisme.

Je pense que c’est dans cette impossibilité de conciliation qu’on trouve le fondement de la crise actuelle de l’Église; les dirigeants hierarchiques de l’Église, ayant abandonnée les enseignements des encycliques nommés ci-dessus dans l’espoir d’arriver à une modus vivendi avec le monde contemporaine, se trouvent impuissants devant une révolte moderniste qui sape toutes les articles du credo.