Cher Meneau,

L'exercice de la liberté avec laquelle l'homme doit chercher la vérité est normé, l'Eglise le rappelle notamment dans son catéchisme. Ce droit à la liberté, trouve-t-on aux articles 2108 et 2109 de ce catéchisme, n'est " ni la permission morale d’adhérer à l’erreur (cf. Léon XIII, enc. " Libertas præstantissimum "), ni un droit supposé à l’erreur (cf. Pie XII, discours 6 décembre 1953) ", il n'est " de soi ni illimité (cf. Pie VI, bref " Quod aliquantum "), ni limité seulement par un " ordre public " conçu de manière positiviste ou naturaliste (cf. Pie IX, enc. " Quanta cura ") ". Dès lors, où est l'immanentisme de la proposition de DH que vous citez, sinon dans les fameux sous-entendus dont on nous rebat les oreilles, à droite comme à gauche, de sorte que nous avons la dissonance en stéréo ?

Quant au second passage de DH (celui tiré du préambule), vous l'avez extrait d'une phrase dans laquelle il est question des devoirs de la conscience, jardin sacré qu'aucune force - autre que celle de la vérité elle-même - n'a le droit de violenter, cela a toujours été tenu par l'Eglise.

Bien à vous.

Marchenoir.