Paul VI a dit a Mgr. Lefebvre:
‘Vous ne pouvez pas non plus invoquer la distinction entre dogmatique et pastoral pour accepter certains textes de ce concile et en refuser d’autres. Certes, tout ce qui est dit dans un concile ne demande pas un assentiment de même nature : seul ce qui est affirmé comme objet de foi ou annexe de la foi par des actes « définitifs » requiert un assentiment de foi. Mais le reste fait aussi partie du magistère solennel de l’Eglise auquel tout fidèle doit un accueil confiant et une mise en application sincère.’

Mais ce n’est pas la distinction entre dogmatique et pastoral en soi qui fonde la critique de Vatican II. C’et précisément les faits 1) qu’aucun des enseignements du concile sont infaillibles, et 2) que quelques unes de ces enseignements contredisent des enseignements qui sont infaillibles, tels que l’enseignement de Quanta Cura sur la liberté réligieuse. La distinction entre dogmatigue et pastoral sert pour établir que Vatican II n’a pas fait de definitions dogmatiques, et donc pour montrer que 1) est vrai. Il est donc faux de dire que ‘le deuxième Concile du Vatican ne fait pas moins autorité que celui de Nicée’, concile qui a fait le definition dogmatique le plus importante dans l'histoire de l'Eglise; dire que Vatican II ‘est même sous certains aspects plus important encore que celui de Nicée’ montre l’affolement de Paul VI.