Ne relançons pas ici ce débat qui n'est pas l'objet de ce fil. Tout me semble déjà avoir été dit sur ce sujet. Il n'y a aucun refus d'obéissance par principe chez l'abbé Calderon. Et la soumission filiale qui est dûe n'est précisément dûe qu'au pasteur qui mène ses brebis sur le bon chemin. Ce qui n'empêche pas le respect par ailleurs, ni la correction filiale.

Et quand notre abbé dit:

qu'entre le vertige du sédévacantisme et la perplexité de l'"obéissance", il y a place pour la lucide résistance catholique que nous a enseignée mgr Lefebvre

c'est une manière amicale de s'adresser à son contradicteur, l'abbé Lucien. Celui-ci a jadis prôné le sédévacantisme et déduisait de son étude du concile, que puisque certains de ses principes conduisaient à l'hérésie, le pape ne pouvait être pape. Comme cette position lui donnait sans doute le vertige, il a préféré faire comme d'autres en voulant à tout prix montrer que rien dans ces textes conciliaires ne conduisait sur de fausses pistes. L'abbé Calderon lui propose donc une voie médiane, qui consiste simplement à regarder les réalités en face et à mieux lire ce qui est écrit et enfin à en tirer les bonnes conclusions.

Merci en tout cas de ces échanges qui m'ont permis d'approfondir un peu ce sujet qui n'est sûrement pas clos, mais qui ne sera pas résolu sur un forum. Le sujet reste néanmoins des plus importants.

Bien cordialement
Romanus