Dans les abattoirs en France un boeuf (par exemple) qui doit être abattu (tué) pour être vendu dans les boucheries classiques de votre quartier est immobilisé, étourdi et tué instantanément ou presque par un genre de pistolet pneumatique; cette méthode sans douleur a été imposée afin de limiter les cris d'orfraies des partisans du bien-être animal avant tout, vous savez, ceux qui sont pour l'avortement, mais contre toute souffrance animale (!);

Bref, le boeuf destiné à nos assiettes est tué vite et bien.

Mais le même boeuf qui est destiné au marché hallal subit un sort beaucoup moins réjouissant, dans le même abattoir, puisqu'il est dans une sorte de cage de contention qui l'empêche totalement de bouger, puis l'animal est retourné (toujours bloqué dans son armure)et se retrouve la tête en bas, et là l'iman chargé de vérifier et rendre le produit hallal égorge lui-même au couteau la bête qui est pleinement consciente et on attend qu'elle meure, vidée de son sang... Dans un deuxième temps, l'iman auscultera les entrailles de la bête pour déterminer à l'aide de je ne sais quelle abaque si l'animal peut-être certifiée hallal. Si l'imam juge la bête non apte à être hallal, elle sera destinée au marché ordinaire des boucheries que tout le monde fréquente; ainsi, vous pouvez en acheter sans le savoir; elle est sans doute aussi bonne que celle du boeuf issu de la chaîne classique d'abbatage, mais dans notre société de sensiblerie exacerbée, certains auraient l'appétit coupé en le sachant.

Je ne comprends pas que les associations qui sont si promptes à défendre les droits des animaux, y compris dans les abattoirs, ne s'emparent pas de ce scandale contre les fameux droits de l'animal à mourir dignement et sans souffrance.

Non à l'avortement.

Chorus