Cher Jejomau, j'ai peur que vous ne soyez hélas un peu trop optimiste...
(Rappel : il faut distinguer les actes, et la tendance homosexuelle, qui n'est pas (de soi) un péché, pourvu qu'on résiste aux tentations.

Officially, the Catholic church regards homosexuality as a sin.

Non ! Il faut distinguer la tendance et les actes. )



Se confesser, c'est bien ; encore faut-il :
1) confesser tous ses péchés graves (et donc reconnaître et admettre que tel péché est grave si le confesseur le dit, en conformité avec l'enseignement officiel de l'Eglise) ;
2) les regretter sincèrement et réellement, ce qui suppose :
3) être décidé à réparer le mal commis (par exemple : en restituant un bien volé ; en indemnisant la victime d'une dégradation volontaire ; ou bien quand c'est impossible, de manière indirecte, et de façon moins rigoureuse : par exemple pour un avortement, en agissant pour aider les futures mères en difficulté et/ou en s'engageant dans des mouvements pour la vie) ;
4) avoir le "ferme propos", c'est-à-dire être fermement décidé à ne pas recommencer les mêmes fautes. Il s'agit de la volonté de ne pas recommencer, il ne s'agit pas de prévoir qu'on risque de retomber ou non.
5) par voie de conséquence : avoir la volonté de sortir des situations stables de péché : mettre fin à une cohabitation illicite, etc.

Or dans la situation actuelle, on se trouve en présence d'activistes qui revendiquent des "droits", y compris le droit de communier, ce qui déjà est un contexte particulièrement problématique, car on doit s'approcher de la sainte Communion avec une immense humilité, difficile à concilier avbec cette attitude.
Regret : encore faudrait-il que le pénitent accepte de reconnaître que l'enseignement de la Bible (et de l'Eglise) est formel sur ce point : d'après cet enseignement, les actes en questions sont ("de soi") des péchés mortels particulièrement graves, contre-nature, qui "crient vengeance vers le Ciel".
Or ici, ces gens semblent le plus souvent exiger de l'Eglise qu'elle renonce à son enseignement, pour déclarer que cette forme de sexualité est une forme au même titre que les autres.
Le ferme propos, je serais surpris qu'il y en ait beaucoup...
La volonté de mettre fin à une situation stable de péché...
Renoncer à ses habitudes de péchés...
Vous y croyez vraiment ?...

Alors effectivement, n'importe quel pécheur peut être reçu dans l'Eglise, recevoir l'absolution et communier, mais à la condition qu'il veuille sincèrement faire le nécessaire.


Mais un pécheur qui récidiverait systématiquement chaque semaine aurait besoin d'une attention particulière de son confesseur, qui devrait s'interroger sur la réalité de son repentir et de son ferme propos...(en sachant qu'il existe aussi des récidivistes sincères).
C'est d'ailleurs pour cela que Jésus a voulu la confession ; "se confesser directement à Dieu" comme prétendent faire les protestants, c'est justement cela la solution de facilité, ouverte à toutes les illusions.