Je me contenterai de reproduire ce qu'en dit Monseigneur Léon Gromier, commentateur le plus autorisé du Cérémonial des Evêques. Son explication est très claire :

L'évêque emploie la mitre précieuse (aux dimanches et) aux fêtes qui ont le Te Deum à matines et le Gloria in excelsis à la messe. Ces mêmes jours pourtant il peut en outre employer la mitre orfrayée, mais plutôt pour sa commodité que par précepte, afin de ne pas être incommodé par le poids de la précieuse. Aussi est-il reçu que, tant aux vêpres qu'à la messe, l'évêque emploie la précieuse au commencement et à la fin, à l'arrivée et au départ (en allant du trône à l'autel et inversement), en se lavant les mains, en donnant la bénédiction. A d'autres moments (surtout quand on est assis), il prend l'orfrayée au lieu de la précieuse (...)

(Gromier, Commentaire du CE, Livre I, Chapitre XVII, n° 2).

BdM