Vous avez raison sur le fond, il faudrait être plus prudent et avoir le dossier complet. Mais la réalité de l'affaire, excusez-moi mais à la limite, tout le monde s'en fout. Ce qui compte, c'est l'usage qu'on en fait et l'idée qu'on essaie de faire passer à travers cette triste histoire. Vous voyez bien que la présentation du cas ne laisse aucun doute: on parle d'acharnement thérapeutique alors qu'on a déjà annoncé le décès aux parents. Ils se sont donc acharnés à vouloir le sauver, malgré tout. Et le résultat, c'est que l'enfant est lourdement handicapé.

Dans la logique de cet article, vouloir sauver quelqu'un condamné à subir de lourds handicaps = acharnement thérapeutique. Parlez-en autour de vous et vous verrez à quel point les gens sont d'accords la-dessus.

Ils ont déjà fait le coup pour faire passer l'avortement: réalités tronquées, statistiques bidonnées et pendant qu'on discutaille sur chiffres, on ne s'attaque pas aux principes, ou plutôt, on les digère tranquillement.