Cela signifie t'il que les orthodoxes attendent que les catholiques reviennent à la tradition avant de faire un pas vers nous, comme gage de restauration, ou base de travail commune ?Doit on comprendre que pour les orthodoxes, le concile et les réformes qui suivirent furent des obstacles à un travail commun ?
La relativisation (dans certains milieux) de dogmes tels que l'infaillibilité pontificale et l'Immaculée Conception, après le Concile, devait probablement sembler plus prometteuse aux yeux de plusieurs orthodoxes, puisqu'ils ne les admettent pas; mais il est bien possible que l'appauvrissement de la liturgie à la même époque les ait fait réfléchir ensuite sur le sens de cette "ouverture". Inversement, il y 50 ou 100 ans les orthodoxes se sentaient plus proches des anglicans, à cause entre autres de leur conviction d'avoir des griefs fondés contre Rome; aujourd'hui je doute que les orthodoxes se reconnaissent beaucoup de choses en commun avec les anglicans, vu les dérives de ces derniers.
Mais, après tout, peut-être que le "style" de rapports avec l'autorité romaine que semble promouvoir la FSPX (invoquer le droit de faire tout ce qu'elle veut au nom du respect de la "Tradition") pourrait apparaître comme une avenue intéressante à nos frères séparés d'Orient...