Ce petit séminaire a été "re-fondé" par le cardinal Ouellet cette année, et vient d'accueillir ses premiers élèves en septembre. C'est la première fois qu'un petit séminaire est ouvert au Québec depuis la fin de Vatican II. D'autant plus remarquable que les critères de sélection mettent l'accent sur l'ouverture de ces jeunes gens à examiner l'appel d'une vocation sacredotale, et non pas simplement à désirer une éducation chrétienne (ce qui était généralement le cas avant la Révolution tranquille dans les anciens "collèges classiques").

Ce serait peut-être une bonne chose pour ces garçons de pouvoir réaliser qu'ils ne sont pas tout seuls de leur espèce, surtout dans le Québec d'aujourd'hui, si hostile à l'Église et si indifférent au catholicisme.

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