... de voir une réalité évidente (pas folichonne, mais évidente) enfin affichée ici

Pour rien au monde ils n’en voudraient une autre …

J'avais un peu trop l'impression jusqu'à présent que beaucoup s'imaginaient qu'il suffirait de proposer largement la messe traditionnelle pour que tous reviennent à de meilleurs sentiments (pour ne pas dire "dans l'Eglise"). Ce n'est malheureusement pas aussi simple.

Même en dehors du monde tradi, connaissez vous les difficultés rencontrées par beaucoup de séminaristes diocésains, nettement mieux formés que leurs aînés en général, lors de leurs stages en paroisse. Premier contact ... col romain ... là déjà ça se complique ... Ils sont rapidement catalogués comme intégristes par les fidèles, au mieux comme traditionnalistes par le prêtre sexagénaire qui occupe les lieux depuis un moment.

Puis vient le moment où on leur confie la préparation aux sacrements (première communion, confirmation). Pas de chance, ils sont pourtant "juste" catholiques, ne demandent que l'assistance à la messe dominicale, expliquent le Credo et pas "Je crois en Dieu qui chante", tentent de combler comme ils le peuvent le gouffre d'inculture de nos jeunes ... mais que croyez vous qu'il arrive ? Enfants en général assez contents, mais levée de bouclier général des parents !!!

Alors je me pose la question comme vous : que faut-il faire ? Rester droit dans ses bottes ... et voir tous les enfants filer à la paroisse voisine plus "cool" (!), ou parlementer, céder sur quelques points moins importants, mais garder la possibilité de semer de relativement bonnes choses pendant un an ?

J'espère n'avoir choqué personne par ces réflexions inspirées par des années de pratique "NOMistes" ! Il me semble juste qu'on peut reconnaitre dans le VOM un véritable trésor à diffuser largement, tout en ayant conscience qu'un NOM (pardon pour ces abréviations horribles !) bien célébré sera pour beaucoup de jeunes la seule possibilité de réapprendre le sens du beau et du sacré.