... à l'époque du cardinal de Richelieu.
"Un demi-siècle après la promulgation du Missel de saint Pie V, d’ailleurs, le plus fâcheux désordre régnait encore en certains lieux, ainsi qu’en témoigne un entretien de saint Vincent de Paul donné à ses prêtres le 23 mai 1659 : « Oh ! si vous aviez vu, je ne veux pas dire la laideur, mais la diversité des cérémonies de la messe, il y a quarante ans, elles vous auraient fait honte ; il me semble qu’il n’y avait rien de plus laid au monde, que les diverses manières dont on la célébrait : aucuns commençaient la messe par le Pater noster ; d’autres prenaient la chasuble entre leurs mains et disaient l’Introibo, et puis ils mettaient sur eux cette chasuble. J’étais une fois à Saint-Germain-en-Laye, où je remarquai sept ou huit prêtres qui dirent tous la messe différemment ; l’un faisait d’une façon, l’autre d’une autre ; c’était une variété digne de larmes. Or sus, Dieu soit béni de ce qu’il plaît à sa divine bonté remédier peu à peu à ce grand désordre ! » La nécessité d’une réforme rétablissant intégrité doctrinale et unité liturgique se faisait ainsi cruellement sentir."
Source?
Là oû vous ne vous attendiez pas (page 2)