1) La citation que vous faites de Mgr Lefbvre ne correspond-elle pas à la distinction qu'a introduite le pape entre une herméneutique de continuité et une herméneutique de rupture, quant à la compréhension du concile Vatican II? N'est-ce pas ce que Mgr Lefebvre souhaitait, sur le fond si ce n'est dans la forme? (Et vous n'irez quand même pas absolutiser les moindres mots et phrases de Mgr Lefebvre pour commencer à dire que cela n'a rien à voir avec ce dont parle Benoît XVI, j'espère...)

2) N'est-il pas vrai pourtant que pour bon nombre d'adeptes de la FSPX, incluant des prêtres, ce n'est pas encore assez... Et que ceux-là ne sont jamais rappelés à l'ordre ni par leurs chefs ni par les autres fidèles... lesquels (paradoxalement) ne se privent jamais de critiquer sans gêne tout ce qui peut émaner des évêques et de Rome. On a beau ensuite prétendre que les dirigeants (certains) et d'autres fidèles ont une vision plus filiale de leurs rapports avec l'autorité, le message reste brouillé. Vous pourriez admettre qu'il l'est, ce serait déjà ça de gagné... Au minimum, il m'apparaît que la parfaite unité de vues au sein de la FSPX est un mythe. Qu'il y ait solidarité même avec les plus extrémistes, d'accord. Mais la façon dont on les défend montre que l'argument consite en fait à laisser comprendre que tous ne pensent pas exactement comme eux... (Et je fais ici allusion, bien entendu, à la plus récente dissertation de l'abbé Roque et à l'ecclésiologie personnelle de Mgr Williamson.)