... Malgré ce que vous en dites, vous n'êtes pas réellement d'accord avec l'abbé de La Rocque qui n'a pas hésité à écrire en toutes lettres que l'enseignement traditionnel sur la Rédemption était "totalement absent" (ses propres mots) et y est remplacé par "tout autre chose" (idem). Si ce n'est pas là de la fausse représentation (euphémisme) de sa part (et non de la vôtre), prenant néanmoins pour acquis que la bonne foi se présume (ce qui est simplement naturel, même indépendamment de la charité chrétienne), alors il faut au moins parler d'exagération rhétorique difficilement conciliable avec la compétence attendue de l'auteur d'une analyse de texte, que celui-ci émane ou non du Magistère. Je ne cesserai pas de le souligner, et les sympathisants de la FSPX devraient m'en remercier et non m'en tenir rigueur, pour le bien de leur propre "cause" - car il faut le rappeler, ce qui est exagéré est insignifiant. Au Québec, on dit: en mettre trop, c'est pareil comme pas assez. Bref, il y va de leur crédibilité d'être honnêtes - et j'ajouterais, de ne pas défendre à tout prix l'indéfendable. Je perçois cependant que le ton a baissé au travers même des derniers commentaires qui, comme le vôtre, continuent de défendre l'abbé tout en lui prêtant (généreusement) cette opinion plus nuancée que vous exprimez vous-même dans une certaine mesure. (Je ne suis pas d'accord pour dire que la Rédemption par compassion et solidarité simplement humaine, en dehors de la médiation divine du Christ, puisse expliquer d'aucune manière ce que le pape dit du Purgatoire. Et, encore une fois, les encycliques sont des écrits thématiques, et non pas des rééditions de catéchismes.)