Personnellement, je ne trouve pas la réponse de Golias transcendante... (c'est le cas de le dire). Quel est le fond de cette histoire ? Il est évident que MarieR ne reproche pas aux évêques la Charité en tant que telle et qu'elle ne remet pas en cause le fait que cette vertu est essentiellement évangélique.
Ce qu'elle critique dans sa réponse à Golias, c'est que la Charité soit uniquement réduite à la solidarité, alors que si elle l'englobe à juste titre, elle est bien plus que ca (convertir son prochain est par exemple le plus bel acte de Charité que l'on puisse faire).
Enfin, ce qui est reproché aux évêques, c'est de faire comme si cette solidarité constituait l'alpha et l'oméga de la doctrine de l'Eglise. Cette solidarité n'est pas à dédaigner, mais Dieu merci, la doctrine de l'Eglise, c'est bien plus que ca....
De ce point de vue, oui, le discours des évêques peut fortement lasser... (on aimerait tellement les entendre sur d'autres sujets vitaux...)