...ici traduite: dans la situation que vous décrivez, Glycera (par exemple) dirait que devant ce choix entre la continence ou la continuation des rapports conjugaux, les époux doivent s'abandonner à la Providence; sinon ils pèchent. Selon ma compréhension, l'Église permettrait qu'ils aient recours aux méthodes de régulation naturelle des naissances. Je n'entrerai pas dans la discussion de leur bonté ou neutralité intrinsèque au plan moral (c'est évident qu'on peut en faire un usage égoiste) mais il est certain que c'est précisément à ce genre de dilemme que songeait Pie XII quand il en a reconnu la licéité (au lendemain de la guerre en Europe). Charger les autres de fardeaux, c'est leur imposer un joug que le Seigneur n'a pas demandé qu'on leur impose; et c'est risquer de les amener à considérer ces méthodes comme ni plus ni moins peccamineuses que d'autres qui, elles, sont clairement immorales (sans même parler des méthodes artificielles ou de l'avortement, mentionnons seulement l'onanisme conjugal, qui ne demande aucun entraînement et qui est connu depuis des siècles! sans oublier les autres dérivatifs tout aussi immémoriaux...). Cela n'empêche pas que les époux puissent choisir de répondre aux événements par le choix d'un abandon radical à la Providence; mais cela évite de les pousser au découragement et de risquer de les éloigner de l'Église.