...des prêtres homosexuels, il y en a et il y en aura: progressistes, modernistes, conciliaires, conservateurs, tradionnalistes, ralliés, schismatiques réels ou présumés, sédévacantistes assumés ou de fait. Et des séminaristes homosexuels il y en a, y compris à Écône, Wigratzbad, Gricigliano et Campos... Je n'ai aucune preuve de ce fait, je me base simplement sur l'observation de ce qui se passe, ce que j'ai vu et les transpositions qu'on peut en tirer (les exemples d'époux bien mariés, parfois depuis longtemps, et qui un jour se quittent pour ce genre de raisons, peu importe leurs convictions religieuses d'ailleurs). Les instructions de Rome sont claires. On pourrait dire aussi que les personnes ayant des tendances homosexuelles ne devraient pas se marier. Pourtant cela arrive. Dans un cas comme dans l'autre, on parle de consciences individuelles qui se débattent entre ce qu'elles perçoivent comme une solution à un drame qui pour certains ne résume pas toute leur existence, les aspirations d'une générosité peut-être pas toujours éclairée, l'angélisme de conseillers spirituels qui ne croient plus au péché ou, au contraire, qui joignent à un moralisme strict une confiance un peu trop automatique dans la Providence et la toute-puissance de la miséricorde divine, et la différence entre la vérité de leur bonne volonté, la réalité de leur situation humaine, et les rapports ou les distinctions entre l'honnêteté envers eux-mêmes, envers les autres, et envers Dieu. Les directives administratives rassureront les coeurs administratifs qui savent pourtant que leur propre vie est plus mélangée qu'un recueil de normes. Les personnes, elles, continueront de se débattre et certaines seront quand même admirées. Je suppose qu'il est inutile de penser qu'un des prêtres qui interviennent sur ce forum apportent leur commentaire sur ce sujet...