Au sujet de Monseigneur l'Abbé (;-)) Wach, quelques remarques:

-au Canada, les anciens premiers ministres et anciens ministres conservent le droit de se faire appeler "Très honorables" et "Honorables" respectivement. Si c'est comme ça dans mon pays, c'est sûrement la même chose au Royaume-Uni et probablement en Australie et en Nouvelle-Zélande, sinon dans tous les pays du Commonwealth qui conservent le régime parlementaire britannique.

-au Québec, les anciens présidents de l'Ordre des avocats gardent le droit de se faire appeler "bâtonniers".

-lors d'une précédente discussion sur le même sujet oû ce qui précède avait été dit, un Français avait ajouté que dans son pays, les anciens présidents de la République ou du Conseil continuent aussi à se faire appeler "Monsieur le président", tout comme les anciens doyens de faculté qui gardent aussi le droit de se faire appeler tels.

Ces usages sont-ils rigoureusement codifiés ou relèvent-ils simplement de la reconnaissance sociale? Quoi qu'il en soit, le père (sic) Wach a déjà dit lui-même en entrevue que son "titre" de Monseigneur se rattache à ses anciennes fonctions de vicaire général en Afrique et que ce titre est une appellation de courtoisie. Je vois mal pourquoi on s'acharne à ce sujet compte tenu que ce genre de courtoisie n'est pas le propre de la hiérarchie de l'Église, comme je viens de le montrer. On peut préférer la simplicité franciscaine, mais tout le monde n'est pas appelé à être franciscain et je ne sais pas combien d'entre nous répudierait un tel usage s'il pouvait en profiter. Bon, je sais bien qu'un prêtre doit montrer l'exemple mais moi je préfére prendre le parti bienveillant, comme on devrait normalement faire vis-à-vis son prochain, et plus particulièrement quand il s'agit d'un pasteur.