L'Église d'Angleteterre autorisera ses ministres homosexuels à contracter l'équivalent d'un pacte civil de solidarité, étant entendu qu'il ne saurait être question pour eux de mariage au sens propre du mot, mais à la condition qu'ils s'engagent à vivre dans la continence comme des frères.

L'art typiquement britannique du compromis, destiné à prévenir l'éclatement de cette "Eglise", appliqué jusqu'au bout d'une logique purement politique faisant fi des règles de la prudence humaine et de la logique élémentaire. Elle n'y gagnera pas en crédibilité. Le rôle de ce genre d'arrangements est simplement de préparer les esprits à l'étape suivante, qui viendra aussi sûrement que le décalage d'une vingtaine d'années entre l'ordination de la première femme "prêtre" et celle de la première femme "évêque". Ce qui est difficile à comprendre là-dedans, c'est l'attitude des soi-disant "conservateurs" qui acceptent ainsi d'être traités comme des idiots.

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