La pire des ententes à l'amiable vaut mieux que le meilleur des procès dit-on... Et quant à se demander si on ne peut concevoir d'entente qui soit un compromis c'est-à-dire selon vos dires un accommodement entre le bien et le mal, je vous en prie! Rome n'est pas l'empire du mal (je sais bien que ce n'est pas ce que vous dites non plus) mais de toute façon si pour vous ce qu'elle pourrait demander à la FSPX ne peut être que suspect si elle ne cède tout simplement pas aux exigences de la Fraternité... dans ce cas, pourquoi rechercher un accord avec ces gens-là??

Là oû je vous suis sur le fond sinon sur la forme, c'est quand vous soulignez que les négociations, s'il y en a, seraient forcément compromises si leurs détails (ou même leur existence, à la limite) était dévoilés avant la conclusion d'un accord. Ceci n'a rien d'étonnant: que ce soit en diplomatie ou dans les affaires, la confidentialité est souvent une condition préalable et on a vu de juteux contrats se volatiliser après une fuite (bienveillante ou malveillante, selon les cas) alerter la compétition ou troubler les bénéficiaires potentiels (telle une région affectée par le chômage). Non seulement les modernistes dans l'Église et les médias, mais aussi les excités de toutes les chapelles (dont certains sont radicalement incapables de faire confiance au pape, quel qu'il soit) pourraient faire dérailler le train. Alors je crois que les initiés ont une responsabilité à exercer...