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images/icones/sacrecoeur.gif  ( 831565 )18/07 St Camille de Lellis, confesseur, Ste Symphorose et ses Fils, Martyrs par ami de la Miséricorde (2017-07-17 23:19:58) 



St Camille de Lellis, confesseur

Neuvaine à Saint Camille de Lellis


Abrégé de la vie de Saint Camille


Testament

" Au nom de la très Sainte Trinité, de la glorieuse Vierge et de toute la cour céleste.

" Pax Christi "


Très révérends pères et frères très aimés dans le Christ,
" Il ne fait guère de doute que dans peu de jours, je m’en irai dans l’autre vie parce que je me trouve dans un état grave en raison de mes longues infirmités. Je suis en outre désormais presque constamment condamné par les médecins. Il me semble donc que je manquerais à mon devoir si, avant de terminer ma vie, je ne vous disais, en toute simplicité et droiture, ce que j’ai ressenti et ce que je ressens au sujet de notre saint Ordre, pour que nous marchions tous avec la droiture et la fidélité que Dieu veut de nous.
" Il nous les demande pour que nous n’enterrions pas le talent si précieux que le Seigneur a placé dans nos mains, pour que nous obtenions la sainteté durant la vie et ensuite la gloire éternelle. Il y a encore une autre raison : parlant en conscience et en vérité, on peut dire que cette fondation a été faite de manière miraculeuse en vue de la gloire de sa Divine Majesté et d’un si grand bien pour les âmes et les corps de nos prochains. C’est une fondation très nécessaire pour la chrétienté, tout à fait selon l’Evangile et la doctrine du Christ Notre Seigneur ; aussi bien dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau, il souligne encore cette mission par l’exemple de sa très sainte vie, en guérissant les malades et en soignant toute sorte de maladie.
" J’ai dit que cette fondation est un miracle évident de Dieu : en particulier du fait qu’il s’est servi de moi, grand pécheur, ignorant, plein de tant de défauts et insuffisances, digne de mille enfers. Mais Dieu est le maître, il peut faire ce qui lui plait et cela est infiniment bien fait.
" Que personne ne s’étonne ni de ce que Dieu ait agi par l’intermédiaire d’un tel instrument car sa gloire est plus grande d’avoir fait une chose aussi admirable en se servant d’une nullité comme moi, ni de ce que le démon n’ait pas cessé ni ne cesse maintenant et jamais de faire en sorte que cette pauvre plante dont Dieu attend tant de gloire ne soit détruite et maltraitée d’une manière ou d’une autre. Si le diable n’y réussit pas sous l’apparence du mal, il le tentera sous l’apparence du bien, en cherchant toutes les voies et tous les moyens possibles. En particulier, il pourra se servir de quelques religieux de notre Ordre même, en leur suggérant, sous l’apparence du bien, de chercher à faire dévier et à altérer le but de notre saint Institut. C’est pourquoi chacun se gardera d’un tel grand sacrilège et d’une telle offense à Dieu qui provoquerait la colère du Très-Haut, pour qu’elle ne retombe pas sur eux en cette vie et encore moins dans l’autre.
" J’engage donc tous les religieux présents et futurs à ne pas prétendre mieux savoir ce qu’il faut faire, mais à avancer avec une sainte simplicité dans les règles établies par nos Bulles approuvées par le Saint Siège Apostolique. Je les engage tous à en être de fidèles défenseurs.
" Heureux celui qui le sera, malheur à celui qui ne le sera pas !
" En recommandant la fidélité à notre sainte vocation, je fais particulièrement allusion au vœu de pauvreté. A ce sujet, je ne veux pas omettre de dire et de rappeler à tous les religieux présents et futurs que si, comme il est juste, nous voulons que le service au profit des pauvres malades dans les hôpitaux (ce qui est notre but principal) et dans la recommandation des âmes, continue et dure toujours, nous devons sauvegarder la pureté de notre pauvreté, avec exactitude, attention et bon esprit, selon les règles établies par les Bulles de notre Ordre, parce que celui-ci ne subsistera que dans la mesure où la pauvreté sera observée à la perfection, c’est-à-dire jusque dans les moindres détails. C’est pourquoi j’invite tous les religieux à être de très fidèles défenseurs de ce saint vœu de pauvreté et à ne consentir en aucune manière qu’il soit altéré, même légèrement, ni que sa pureté ne soit détournée par quelque déviation. Il ne faut pas se laisser tromper par le démon pour ruiner notre saint Ordre. Il existe en effet, dans l’Eglise de Dieu, tant d’Instituts religieux mendiants qui pratiquent une pauvreté plus grande que la nôtre et cependant le Seigneur pourvoit pour eux à tous leurs besoins. Qui peut mettre en doute alors qu’il ne veillera pas aussi sur notre Ordre, alors que celui-ci exerce une activité aussi intense, non seulement à l’hôpital, mais aussi dans la recommandation des âmes ? Il s’agit là d’un acte d’amour bien important, bien vu et agréable non seulement à Dieu mais aussi au prochain : si celui-ci, pour ainsi dire, a un pain, il le partagera par moitié avec nous. C’est pourquoi nous ne devons pas avoir d’inquiétude sur le fait que le nécessaire pourrait nous manquer : au contraire, avec la grâce du Seigneur, nous en aurons jusqu’à pouvoir en jeter, pourvu que nous fassions notre devoir.
" Je ne veux pas manquer de rappeler l’union, la paix, l’entente entre les pères et les frères, puisque, en toute sincérité, pour une raison mystérieuse, la grande Providence du Seigneur a voulu que nous portions ce nom de « Serviteurs des Malades » qui comprend tout le monde, pères et frères, et que notre ministère est commun à tous. Nous devons donc toujours nous laisser guider par notre deuxième Bulle qui donne des directives claires et précises aussi bien sur les pères prêtres que pour les frères sur ce que nous devons faire. Il n’est pas besoin de s’arrêter à observer que les autres Ordres de l’Eglise de Dieu ne passent pas par la même route que nous, parce que nous avons un but commun aux pères et aux frères, contrairement à eux.
" Je recommande à tous d’observer aussi les autres vœux, en vérité et en perfection.
" Que personne n’ose, même sous quelque apparence de bien, retirer aux frères ce que le saint Siège Apostolique leur a accordé.
" J’encourage tous les frères, présents et futurs, à progresser dans la voie spirituelle, c’est-à-dire de la vraie mortification religieuse, si nous voulons être à peu près sûrs de notre salut éternel ; en effet, notre Ordre demande des hommes parfaits qui fassent la volonté de Dieu et qui visent à la perfection et à la sainteté. Ce sont eux qui non seulement se feront du bien pour eux-mêmes, mais aussi qui donneront édification à la sainte Eglise et à tout le monde. Il y aura grand progrès et grand profit dans ce monde par leur intermédiaire. Au contraire, ceux qui seraient sensuels, de faible esprit religieux, « immortifiés », ruineraient l’Ordre.
" Je déclare que ma volonté est que l’Ordre ne s’installe pas seulement dans les villes grandes et moyennes, mais aussi dans les petites villes, où pourront vivre une douzaine de religieux au moyen d’aumônes, et cela dans le but d’aider les pauvres malades qui meurent dans les hôpitaux. Je veux en outre que l’on ne se contente jamais d’assurer l’assistance spirituelle sans l’assistance corporelle, conformément à ce que précise notre deuxième Bulle.
" Enfin, s’il reste quelque chose que je n’ai pas mis au clair dans cette lettre, je demande au Très-Haut d’inspirer à tous les pères et frères, présents et futurs, ce qui est pour sa gloire.
" Pour ce qui est ensuite de l’aide à apporter à mon âme, c’est-à-dire les prières et les sacrifices de mes chers pères et frères, je sais que leur charité ne me fera pas défaut. Non seulement ils m’aideront par les suffrages habituels demandés par les constitutions lorsque meurt l’un des nôtres, mais j’espère qu’ils feront en outre quelques autres suffrages, soit prières, soit célébration de messes, parce que j’en ai davantage besoin que les autres. Je vous le demande pour l’amour de Dieu et de la Bienheureuse Vierge Marie : aidez-moi sans tarder, dès que vous serez informés de ma mort, laissant passer le moins de temps possible.
" Je termine par là, et je vous envoie à tous mille bénédictions, pour autant que cela m’est accordé par le Seigneur notre Dieu : non seulement aux frères présents mais aussi aux frères futurs qui, jusqu’à la fin des temps, seront membres de notre saint Ordre. Ce serait mon désir, et aussi ma volonté, que cette lettre soit conservée perpétuellement dans les archives où se trouvent les documents de la Maison, en veillant à ce qu’elle ne se perde pas.
" Votre serviteur dans le Seigneur"
Camille de Lellis

Source : saintmichel-princedesanges.com





Mémoire de Ste Symphorose et ses fils, martyrs
images/icones/marie.gif  ( 831566 )18/07 Première apparition de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse par ami de la Miséricorde (2017-07-17 23:27:52) 
[en réponse à 831565]



Le 18 juillet 1830, veille de la fête de Saint Vincent de Paul alors, la directrice du Séminaire parla de la dévotion aux Saints et à la Vierge Marie que Sœur Catherine voulait tellement contempler. Le soir, la jeune sœur se coucha en se recommandant à saint Vincent.

Dans la nuit, elle s’entend appeler par trois fois. Elle entrouvre son rideau. Que voit-elle ? Un ravissant enfant de quatre ou cinq ans, vêtu de blanc et d’une lumière éclairant tout ce qui l’entoure... suite


images/icones/marie.gif  ( 831567 )Dialogue du réconfort dans les tribulations de Saint Thomas More par ami de la Miséricorde (2017-07-17 23:30:14) 
[en réponse à 831566]

IV. DANS LA CONTRITION ON EST À LA FOIS HEUREUX ET TRISTE

(...)VINCENT : Vous n'en avez pas moins maintenu votre point de vue ?

ANTOINE : C'est vrai. Mais il se passa alors autre chose. Une jeune fille de cette ville à qui certain de ses parents avait enseigné un peu de médecine, me dit qu'une telle maladie existait effectivement.

VINCENT : Par Notre-Dame, mon oncle, sauf le respect que je vous dois, je n'aurais jamais eu confiance dans les affirmations de cette jeune fille. Je la crois actuellement digne de foi, mais à l'époque, elle aurait pu mentir pour paraître savante.

ANTOINE : Peut-être, mais elle me montra dans Galien le chapitre De differentiis febrium, qui traite de cette maladie.

VINCENT : Vraiment, mon oncle, ce fut pour vous un heureux hasard de rencontrer cette jeune personne. Elle était, en ce qui concerne cette maladie, beaucoup plus savante que vos deux médecins et je suppose qu'à présent elle en sait beaucoup plus long qu'eux.

ANTOINE : Je le crois aussi. Elle est très docte, très sage et très vertueuse.

Mais voyez maintenant quel tour me joue mon grand âge : je ne puis me souvenir pour quelle raison je vous raconte cette histoire ! Ah ! J'y suis ! Je voulais comparer cet état, où je me trouvais simultanément brûlant et glacé, avec la contrition, où l'on est à la fois joyeux et triste. Saint Jérôme dit : « Sois tout à la fois triste, et en même temps joyeux d'éprouver cette tristesse. »

Celui qui connaît ce genre d'épreuve, le bienfaisant regret de la faute et la vraie contrition, n'a besoin d'aucune consolation. Il lui suffit de penser à la grande Miséricorde de Dieu, qui dépasse de beaucoup tous les péchés. Notre-Seigneur est prêt à recevoir tous les hommes. Il a étendu ses deux bras sur la croix pour mieux les accueillir tous. Il y était lorsqu'il accueillit le larron, qui pourtant ne s'est tourné vers Dieu que lorsqu'il ne pouvait plus commettre aucun larcin. Cependant « il y aura plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentir » (Lc., 15, 7).

Là-dessus je ne parlerai plus de ce premier genre d'épreuve.(...)

Source : livres-mystiques.com

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde