et pourtant le Code et le droit canon peuvent évoluer sur certains points
“Pour de telles lois, les théologiens ne réclament pas le privilège de la perfection absolue : on peut parfois, disent-ils, en concevoir qui seraient plus prudentes, plus sages ou plus opportunes. Ils ne revendiquent pas non plus le privilège de l’immutabilité”Et là vous avez à nouveau enfoncé une porte ouverte !...
“Mais ce que les théologiens affirment, c’est qu’aucune de ces lois imposées par l’autorité suprême à l’Église universelle, ne peut rien contenir qui soit contraire à la foi ou aux mœurs”.C’est précisément sur ce plan que l’infaillibilité de l’Église entre en jeu dans la promulgation des lois universelles : en ce sens qu’aucune ne peut nuire à la foi et aux mœurs des fidèles qui les observent.
La citation que vous ajoutez ne figurait pas dans le texte de Candidus : difficile donc pour moi de la commenter dans mon post précédent. (Luc Perrin)
“Pour de telles lois, les théologiens ne réclament pas le privilège de la perfection absolue : on peut parfois, disent-ils, en concevoir qui seraient plus prudentes, plus sages ou plus opportunes. Ils ne revendiquent pas non plus le privilège de l’immutabilité [...] Mais ce que les théologiens affirment, c’est qu’aucune de ces lois imposées par l’autorité suprême à l’Église universelle, ne peut rien contenir qui soit contraire à la foi ou aux mœurs.”Il me paraît évident que si les lois ecclésiastiques (et en particulier celles reprises par le Droit canon) “ne revendiquent pas le privilège de l’immutabilité” (L’Ami du Clergé), elles “peuvent évoluer sur certains points” (Luc Perrin) : La Palisse n’aurait pas mieux dit.
Cette absence donnait un sens absolu à son affirmation et faisait croire qu'il érigeait le C.I.C. de 1983 en une sorte de Coran incréé et immuable.
Mais je vous remercie de répéter ce que j’écrivais...