Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=610709
images/icones/fleche3.gif  ( 610709 )Précisions importantes du Père Abbé de Fontgombault par XA (2011-10-10 20:01:30) 

C'est fort volontiers, et avec son accord que je publie ici un courriel que m'a adressé le Père Abbé de Fontgombault suite au fil récent consacré à Fontgombault sur le forum.

Monsieur,

En tant que Père Abbé de Fontgombault, je me dois de rectifier des propos qui blessent la vérité et les liens de charité que nous entretenons avec notre Archevêque et le TRP Dom Philippe Dupont, Abbé de Saint Pierre de Solesmes. C'est l'abbaye de Fontgombault, elle-même, qui a proposé à l'un et à l'autre une Messe concélébrée sous la forme extraordinaire. Cette proposition n'a pas reçu d'objection si ce n'est le manque d'habitude de notre Archevêque dans la célébration de cette forme. La beauté de la cérémonie, tant au plan du rite que du chant, reconnue de tous, montre comment il a su remédier à son manque d'expérience.
En outre, la concélébration en ce qu'on appelle aujourd'hui la forme extraordinaire a débuté à l'abbaye en 1965. Actuellement la Messe de minuit, La Messe de l'aurore le jour de Noël, la Messe du Jeudi-Saint et la Messe de la Vigile pascale sont concélébrées.
Autour de notre Archevêque et dans le cadre de la bénédiction abbatiale, cette formule m'a semblé souhaitable et je l'ai donc proposée directement tant au Père Abbé de Solesmes qu'à notre Archevêque. Les retours de prêtres de tous les bords à commencer par ceux de notre diocèse en passant par ceux qui célèbrent la forme extraordinaire me montrent que ce choix était judicieux.
En action de grâces pour cette belle journée, me confiant à votre prière.

+ fr. Jean Pateau, abbé de Fontgombault

images/icones/salutscout.gif  ( 610711 )merci.... par Pic-vert (2011-10-10 20:15:16) 
[en réponse à 610709]

cher père abbé, soyez assuré de toute mes prières.
images/icones/bravo.gif  ( 610712 )C'est parfait ! par M (2011-10-10 20:37:28) 
[en réponse à 610711]

Et cela renvoie les maldisants dans leurs pénates !



M...
images/icones/iphone.jpg  ( 610825 )Mal disant par Palestrina (2011-10-11 21:53:45) 
[en réponse à 610712]

Du fin fond de mes pénates et puisque les mal-célébrants assument leur mauvaise foi, j'assume mon statut de mal-disant. Je viens donc d'apprendre que le rite randolien exotique auquel j'avais assisté durant une vigile Pascale se célébrait au-moins dans deux endroits ! Belle universalité ! Pour les déçus comme moi, rendez-vous à Bellaigue ! Nous y sommes "forcés" par ceux qui veulent absolument tirer 62 vers 69. Évidemment à Randol nous avons l'excuse d'avoir un rite en totale adéquation de style avec l'architecture !! Bonne chance au Pére Abbé dans ses expériences qui ne manqueront pas, j'en suis sûr, d'attirer les foules comme toutes les autres expériences liturgiques qui durent depuis 50 ans. Sans moi !
images/icones/colombe2.png  ( 610719 )Merci beaucoup mon révérend Père! par Jéhu (2011-10-10 21:36:44) 
[en réponse à 610709]

Puisqu'il est tenu informé des discussions du forum, il sera aussi informé des réactions, non?

La réponse est claire et simple; évangélique.

Jéhu
images/icones/1a.gif  ( 610748 )Sur la forme fontgombaldienne du rite romain par Nemo (2011-10-11 09:35:38) 
[en réponse à 610709]

Je note en effet que l'abbaye bénédictine se prévaut d'une coutume datant de 1965.

Il existe aussi un texte pour ces abbayes qui ne parle pas de concélébration :



Nous ne sommes donc clairement pas dans le cas des motu proprio ou indults qui fixent la référence à 1962.

Summorum Pontificum nous disant que 1962 n'a jamais été interdit, on peut en déduire que 1570, 1950, 1965 ne l'ont pas été non plus.

Donc je crois que l'on peut en effet tout faire de ce qui s'est fait légitimement jusqu'à 2011.

Pourquoi pas le rite parisien du reste ?

Son utilisation depuis 1965 en fait une coutume.

Mais n'en déplaise au Père Abbé, la forme utilistée par Fontgombault n'est pas la forme extraordinaire mais une forme supplémentaire du rite romain. On pourrait l'appeler la forme fongombaldienne du rite romain.

Ce n'est pas une forme que j'admire, on s'en serait douté, elle est encore plus hybride que celle de 1962.


images/icones/1a.gif  ( 610751 )Et le calendrier par Nemo (2011-10-11 09:39:45) 
[en réponse à 610748]

J'oubliais aussi le très étonnant mélange de calendrier traditionnel pour le temporal et moderne pour le sanctoral, enfin c'est à peu près ça.

C'est la raison pour laquelle je disais que Bellaigues, qui, contrairement à ce que l'on dit, se porte parfaitement bien, utilise une liturgie beaucoup plus reconnaissable pour un tradi moyen comme moi, sans ces adaptations contemporaines. De plus le chant y est merveilleux.
images/icones/iphone.jpg  ( 610794 )"de plus le chant y est merveilleux" par Bertrand Decaillet (2011-10-11 16:58:11) 
[en réponse à 610751]

Oh Nemo! Vous appréciez le chant de Bellaigue. Moi j'en ai pleuré de bonheur! Enfin une interprétation moderne (éd. vaticane) qui rejoingne pleinement la lettre et l'esprit de la liturgie traditionnelle, l'exigence contemplative et "l'objectivité" de la beauté telle que les anciens la comprenaient: lumière, simplicité du trait, force, virilité, elegance, droiture, grace, energie, pureté du coeur et esprit d'enfance.
Il faut que j'y retourne d'ailleurs. Cela fait trop longtemps que je n'y suis pas allé chercher la conversion.
UIOGD
images/icones/neutre.gif  ( 610838 )en effet Nemo, cela suscite un certain malaise par Luc Perrin (2011-10-12 00:06:33) 
[en réponse à 610748]

auquel la mise au point du R.P. abbé ne me semble pas apporter de réponse ni liturgique ni moins encore canonique puisque, si j'ai bien compris, il est d'abord question de convenances et d'opportunité liées à un événement ponctuel ainsi qu'à une habitude prise depuis un certain temps contra legem.

Je ne suis pas, pour ma part, d'une rigidité extrême quant à l'observation dans le plus menu détail de toutes les prescriptions liturgiques possibles et imaginables mais la concélébration a été introduite à titre expérimental à partir de 1964 dans certaines paroisses et communautés, en théorie sur permission explicite spécifique de Rome. Le Père abbé de Solesmes en 1962 s'était prononcé en sa faveur à Vatican II, ce doit donc être un héritage indirect de dom Prou.

A-t-on aujourd'hui besoin de revoir cette phase expérimentale des cruelles années 1960 revenir dans nos églises ou se propager dans les monastères ? Alors que Rome essaie, bien timidement il est vrai, de restaurer un peu de respect des semi-rubriques si protéiformes dans le monde chaotique de la Forme ordinaire, est-ce opportun de prendre , même modestement, le contre-pied des efforts du Magistère depuis plus de 25 ans ?
Car je ne vois pas de rituel de la concélébration correspondant à la liturgie qui s'est déroulée à Fontgombault dans les livres liturgiques de 1962, seuls approuvés par Rome à ce jour. Il ne s'agit pas non plus d'un usage bénédictin ancestral dont on pourrait se prévaloir en référence à Universae Ecclesiae (cf. "34. Il est permis d’utiliser les livres liturgiques propres aux Ordres religieux et en vigueur en 1962.")

Je m'interroge aussi sur un choix de donner un éclat particulier à cet usage contra legem qui ne peut que troubler nos frères et soeurs de la FSSPX à l'heure de relations étroites avec le Saint-Siège. Mauvaise conjoncture, pure coïncidence fâcheuse, certainement. Le communiqué du R.P. abbé publié ici indique qu'on n'a pris conscience du trouble potentiel qu'après l'événement, grâce au F.C. qui démontre une fois de plus sa grande utilité pour les responsables de l'Église à tout niveau, même si on ne veut en voir que les conséquences jugées uniquement positives sans s'attarder audit trouble ni à ce qui le motive. Compte tenu de l'importance particulière que les abbayes, tout spécialement bénédictines, ont joué autrefois dans l'essor du mouvement traditionaliste en France, cette dimension qui déborde les contingences locales ne pouvait qu'apparaître dans le débat.

Si un ou des Pères abbés jugent de la plus extrême urgence d'introduire (ou d'étendre) des novations en matière de liturgie, novations calquées sur l'évolution qui de 1964 à 1968 a conduit au fragile et contesté Novus Ordo, le recours à un indult romain spécifique - le texte reproduit par Nemo ne dit rien sur la concélébration - me paraîtrait la voie la meilleure propre à réduire le trouble occasionné dans les esprits, réduire sans le faire disparaître car grandes et justifiées sont les craintes du petit David "extraordinaire" face au gigantesque Goliath "ordinaire" d'être peu à peu absorbé par lui. Les Américains disent : "to baby-step into N.O.", être conduit à pas de bébé dans le Novus Ordo.

Les monastères avaient été en pointe dans la revendication de la concélébration à Vatican II et ils ont sans doute des arguments particuliers à faire valoir en la matière. Reste à souhaiter qu'on le fasse en bon ordre et avec l'aval explicite de Rome, en mesurant avec soin les conséquences de ces dérogations au droit général de la Forme extraordinaire, au-delà d'un lieu si pieux et honorable soit-il et d'une circonstance exceptionnelle, c'est du moins mon très humble avis.

nb. l'Instruction très récente Universae Ecclesiae n'a pas abordé ce point et, en général, elle ne plaide pas en faveur des expérimentations hybrides. L'article 28 stipule :
"De plus, en vertu de son caractère de loi spéciale, le Motu Proprio déroge, dans son domaine propre, aux mesures législatives sur les rites sacrés prises depuis 1962 et incompatibles avec les rubriques des livres liturgiques en vigueur en 1962."
images/icones/1p.gif  ( 610750 )Mais par Thomas (2011-10-11 09:39:20) 
[en réponse à 610709]

qui ne lit pas votre forum ?!

Thomas (inquiet)
images/icones/1b.gif  ( 610833 )Je crois sur ce sujet par XA (2011-10-11 23:29:51) 
[en réponse à 610750]

avoir été suffisamment clair, non ?

XA
images/icones/sacrecoeur.gif  ( 610785 )Dom Jean Pateau par MG (2011-10-11 15:48:51) 
[en réponse à 610709]

Je prends bonne note du courriel du TRP Abbé. Mais il se place sur le domaine d'une charité mais il n'aborde pas du tout le problème de fond de la concélébration ? Bien souvent débattu ici.

Quant à moi je m'en tiens à l'analyse du Père Joseph de Saint Marie.
images/icones/sacrecoeur.gif  ( 610844 )Décevant ! par MG (2011-10-12 01:35:28) 
[en réponse à 610709]

Fontgombault va perdre sa vitalité avec un Père Abbé "Qui veut entretenir des liens de charité" avec les ennemis de la messe !

images/icones/neutre.gif  ( 610890 )on dirait... par utunumsint (2011-10-12 13:39:37) 
[en réponse à 610844]

que vous avez un compte à régler avec Fontgombault ? Me trompé-je ?
images/icones/sacrecoeur.gif  ( 610979 )Oui par MG (2011-10-13 01:14:43) 
[en réponse à 610890]

le compte du manque de soutiens aux communautés ED ! Facile de se retrancher derrière "nous prions pour vous" !

De loin je préfère le Barroux ! courageux et ....innovants !
Et la liturgie de 1965 ... préfiguration de la catastrophe !


Et pourquoi le TRP Père Abbé ne répond pas sur le FOND!

La concélébration, sauf pour pour l'ordination, est une aberration !
images/icones/fleche2.gif  ( 610986 )vous semblez oublier... par utunumsint (2011-10-13 07:06:23) 
[en réponse à 610979]

le rôle joué par Fontgombault en 1988 pour la fondation de la FSSP, et son poids dans la création d'Ecclesia Dei, qui suffisent à affirmer que cette abbaye n'est pas spécialement "libérale" ! Les témoins sont encore là, qui pourraient témoigner bien mieux que moi de cette période difficile. Comme le disait un grand catholique de ce moment : "ce n'est pas de faire son devoir qui est difficile, c'est de savoir où il est !". Je ne canonise pas Fontgombault, rassure vous, l'Église et l'Esprit Saint jugeront ! Je souligne simplement que cette Abbaye a contribué pour beaucoup à mieux savoir où était leur devoir, et cela ne peut être oublié.

D'autre part, pardonnez ma curiosité : pourriez vous préciser ce que vous voulez dire par "le Barroux... innovants".
Et ce que vous pensez du TRP Abbé du Barroux qui concélébrait à Fontgombault selon le missel de 1965 ?
Et ce que vous pensez du TRP Abbé du Barroux concélébrant dans la forme ordinaire ?

Je ne dis pas cela pour critiquer Dom Louis Marie, ni pour jouer à une espèce de mauvais ping pong avec vous, mais pour chercher une cohérence. Car il me semble que l'on procède ici par affirmations un peu péremptoires, faites en partie de clichés qui demanderaient à être corrigés, en partie de jugements un peu trop prêt à porter (excusez moi, je ne trouve pas d'autre terme..), et également, de blessures mal cicatrisées encore, et Dieu sait si la réforme en a provoquées beaucoup, qui appelent beaucoup de délicatesse et de charité. Il me semble que cela aiderait à aborder la question de la concélébration d'une manière plus sereine, et plus objective.
Théologiquement, en ce qui concerne la concélébration, bien des problèmes se posent en effet, que le Magistère de l'Église n'a pas encore tranchés par une déclaration dogmatique. C'est donc l'objet de thèses qui sont en présence, et sur lesquelles on attend que l'Église se prononce. Elle est prudente, car c'est une question complexe, et comme très souvent, la pratique éclaire et prépare, dans la durée, l'expression théologique. Il ne faut donc pas anticiper sur le jugement de l'Église, ni canoniser un pratique qui demande à être purifiée, émondée de tout ce qui ne vient pas de l'Esprit Saint.
Mais... Ce n'est pas nouveau dans l'histoire de l'Église !
Bien à vous.
images/icones/1n.gif  ( 610981 )Vous savez très bien par MG (2011-10-13 01:41:01) 
[en réponse à 610890]

que Fontgombault ne défend la Tradition que du bout des lèvres ! Ils ont lâché bien avant 1988.
Certes le grégorien qu'il pratique est merveilleux. Certes les messes basses à l'aurore sont sublimes mais il serait heureux que cette Abbaye s'engage plus dans le combat de la restauration de la messe plutôt que que dans la réforme de la réforme.

Mais j'ai bien bien peur qu'avec ce nouvaeau Père Abbé, nous soyons repartis pour 30 ans de libélralisme.
images/icones/fleche2.gif  ( 611015 )je vous suggère de lire par utunumsint (2011-10-13 13:39:32) 
[en réponse à 610981]

un post récent sur un autre fil de discussion :

par Jacques 2011-10-13 10:09:43 (je cite)

Tout est dit.

Lorsque j'avais moi même visité l'abbaye, ce même moine (sans doute) avait dit aussi combien ils avaient été protégés dans l'abbaye de la folie qui a suivie le Concile.

En fait tout est question de mesure, et je crois qu'en la matière cette abbaye n'est pas mauvaise.

Le Cardinal RATZINGER, lorsqu'il était venu à un congré de liturgie en 1999 me semble-t-il, était repartit de très bon matin. En partant il demande au père abbé de passer par l'abbatiale afin de se recueillir un moment avant le voyage. A ce moment les chapelles latérales, et les hôtels le long des piliers étaient toutes occupées par des prêtres disant la messe. Il a alors confié au père abbé "ca c'est l'Eglise". Alors même que cette pratique des messes basses donc sans assemblées est combattue par les modernos, Fontgombault et bien d'autre l'on maintenue et celui qui devait devenir notre Pape marquait sa très grande aprobation. N'est-ce pas là l'essentiel??? Alors faire des procès à cette magnifique abbaye parce que son père abbé ose demander que la messe de sa bénédiction abbatiale soit concélébrée me parait pour le moins déplacé. Encore une fois ne nous trompons pas d'ennemis

Merci Ubique Fidelis pour se témoignage

fin de citation !

en effet, tout est dit !

Bien cordialement.
images/icones/sacrecoeur.gif  ( 611049 )Mais ... par MG (2011-10-13 19:06:07) 
[en réponse à 611015]

le problème n'est pas celui des Messes basses : elles sont sublimes au petit matin dans l'église Abbatiale.

C'est la bénédiction abbatiale qui m'a choqué.
images/icones/neutre.gif  ( 611089 )pourquoi ? par utunumsint (2011-10-13 22:52:32) 
[en réponse à 611049]

vous a-t-elle choqué ?

Je conçois bien que cela puisse choquer, voire plus..., mais il me semble qu'une raison peut aider à accepter cette situation sans en venir à porter un jugement trop péremptoire sur tout le reste. À savoir que l'on peut accorder à l'abbaye le bénéfice de la confiance pour cette bénédiction abbatiale, au regard de tout le bien qui se fait par ailleurs, et pas seulement sur le point précis de la messe. Encore une fois, dans notre monde fortement déboussolé, l'abbaye est un point de repère que beaucoup regardent, une référence à laquelle beaucoup s'attachent... Cela doit compter.
Quant à la concélébration, il me semble qu'on a tout à fait le droit de penser qu'elle n'est pas souhaitable, dans la mesure où ce sont autant de messes qui ne sont pas célébrées (Cf. la position du P. Joseph de Sainte Marie), mais que certaines circonstances particulières rendent admissible, en vue d'un autre bien. C'est, je pense, la raison pour laquelle beaucoup de Pères Abbés ont concélébré ce jour là, y compris le P. Louis Marie, qui ne doit pas concélébrer tous les jours !!! L'appréciation de ce bien qui justifie l'usage de la concélébration est un jugement posé par des hommes, et donc non infaillibles, certes. mais je crois que, s'agissant de Fontgombault, on peut accorder le bénéfice de la confiance, et en tout cas, pas celui d'un jugement négatif, toujours hasardeux, quand on voit combien des évêques et cardinaux (et jusqu'au Souverain Pontife !) accordent leur confiance, leur appui...
Je ne sous estime pas la difficulté à accueillir ce fait quand on a des raisons de souffrir de l'anarchie liturgique de ces dernières années, mais il me semble que nous avons là un acte de foi à poser, toujours porteur de fruits spirituels pour nous et pour l'Église.