...un coup d'oeil à la la PGMR (présentation générale du missel romain)

Le Forum Catholique

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Père M. Mallet -  2017-09-03 22:47:52

...un coup d'oeil à la la PGMR (présentation générale du missel romain)

Cher Confrère, votre réponse m'a poussé à jeter un coup d'oeil à la PGMR (présentation générale du missel romain) :

http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20030317_ordinamento-messale_fr.html

Voir § 346 et 347 (c'est moi qui ai mis certains mots en gras) :
IV - LES VÊTEMENTS LITURGIQUES
335. Dans l´Église, qui est le Corps du Christ, tous les membres n´exercent pas la même fonction. Cette diversité des ministères dans la célébration de l’Eucharistie se manifeste extérieurement par la diversité des vêtements liturgiques, qui doivent donc être le signe de la fonction propre à chaque ministre. Il faut cependant que ces vêtements contribuent aussi à la beauté de l´action liturgique. Il convient que les vêtements liturgiques des prêtres et des diacres, ainsi que des ministres laïcs, soient bénis avant de servir pour la liturgie, selon le rite prévu dans le Rituel romain[137] .

336. Le vêtement liturgique commun aux ministres ordonnés et institués, de tout degré, est l´aube, serrée autour des reins par le cordon, à moins qu´elle ne soit confectionnée de telle manière qu’elle puisse s’ajuster même sans cordon. On mettra un amict avant de revêtir l´aube si celle-ci ne recouvre pas parfaitement l’habit commun autour du cou. On ne peut pas remplacer l´aube par le surplis, même sur la soutane, lorsque l´on doit revêtir la chasuble ou la dalmatique, ou, selon les prescriptions, l´étole seule sans la chasuble ou la dalmatique.

337. Le vêtement propre au prêtre célébrant, pour la messe et les autres actions sacrées en lien direct avec la messe, est la chasuble, à moins que ne soit prévu un autre vêtement à porter par-dessus l´aube et l´étole.

338. Le vêtement propre au diacre est la dalmatique qu´il doit revêtir par-dessus l´aube et l´étole ; en cas de nécessité pourtant ou pour un moindre degré de solennité, il peut ne pas la mettre.

339. Les acolytes, les lecteurs et les autres ministres laïcs peuvent porter l´aube ou un autre vêtement approuvé dans leur région par la Conférence des évêques (cf. n. 390).

340. Le prêtre porte l´étole autour du cou et la laisse pendre devant la poitrine; le diacre la porte en sautoir, en travers de la poitrine, de l´épaule gauche au côté droit du corps, où elle se ferme.

341. Le pluvial, ou chape, est utilisé par le prêtre lors des processions et autres actions liturgiques, selon les rubriques propres à chaque rite.

342. En ce qui concerne la forme des vêtements liturgiques, les Conférences des évêques peuvent définir et proposer au Siège Apostolique les adaptations correspondant aux besoins et aux habitudes de chaque pays[138].

343. Pour la confection des vêtements liturgiques, outre les matières traditionnelles, on peut employer les fibres naturelles propres à chaque pays, ainsi que certaines fibres artificielles pourvu qu´elles conviennent à la dignité de l´action sacrée et de celui qui l´accomplit. En ce domaine, la Conférence des évêques sera juge[139].

344. La beauté et la noblesse du vêtement ne doit pas tenir à l´abondance des ornements surajoutés, mais à la matière employée et à la forme du vêtement. Celui-ci pourra présenter des motifs, des images ou des symboles qui indiquent un usage sacré, et l’on écartera ceux qui jureraient avec lui.

345. La variété des couleurs pour les vêtements liturgiques vise à exprimer efficacement et visiblement ce qui caractérise les mystères de foi que l´on célèbre et par suite le sens de la vie chrétienne qui progresse à travers le déroulement de l´année liturgique.

346. L’emploi de diverses couleurs des vêtements liturgiques, on observera l´usage reçu, c´est-à-dire :

On emploie le blanc aux offices et aux messes du Temps pascal et du Temps de Noël; en outre, aux célébrations du Seigneur qui ne sont pas celles de sa Passion; à celles de la bienheureuse Vierge Marie, des Anges, des saints qui ne sont pas martyrs, aux solennités de Tous les saints (1er novembre), et de saint Jean Baptiste (24 juin), aux fêtes de saint Jean l´Évangéliste (27 décembre), de la Chaire de saint Pierre (22 février) et de la Conversion de saint Paul (25 janvier).
On emploie le rouge le dimanche de la Passion et le Vendredi saint, le dimanche de la Pentecôte, aux célébrations de la Passion du Seigneur, aux fêtes de la naissance au ciel des Apôtres et des Évangélistes, et aux célébrations de martyrs.
On emploie le vert aux offices et aux messes du Temps ordinaire (« per annum »).
On emploie le violet aux temps de l´Avent et du Carême. On peut aussi le prendre pour les offices et les messes des défunts.
On peut employer le noir aux messes des défunts, là où c’est la coutume.
On peut employer le rose, là où c’est l’usage, au troisième dimanche de l’Avent (Gaudete) et au quatrième dimanche de Carême (Laetare).
Aux jours les plus solennels, on peut employer des vêtements liturgiques festifs et particulièrement beaux, même s’ils ne sont pas de la couleur du jour. [le doré n'est pas explicitement mentionné ; traditionnellement, il remplace le vert, le blanc et le rouge - pour s'en souvenir, il suffit de penser au drapeau italien...]
Cependant les Conférences des évêques peuvent, en ce qui concerne les couleurs liturgiques, déterminer et proposer au Siège Apostolique des adaptations qui correspondent aux besoins et à la mentalité des peuples.

347. On célèbre les messes rituelles * avec leur couleur propre ou bien en blanc ou en couleur de fête. On célèbre les messes pour intentions et circonstances diverses avec la couleur propre du jour ou du temps, ou bien en violet si elles ont un caractère pénitentiel (par ex. nn. 31, 33, 38). On dit les messes votives avec la couleur qui convient à la messe célébrée ou bien avec la couleur propre du jour ou du temps.

*372. Les messes rituelles sont liées à la célébration de certains sacrements ou sacramentaux.
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