Les bienheureux....

Le Forum Catholique

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Anonimus -  2016-11-05 23:04:04

Les bienheureux....



Monseigneur Vinçenc Prennushi OFM. Évêque de Durrës. Emprisonné et torturé car il refusa de séparer l’Église en Albanie du Saint-Siège. Mort, des suites des tortures et des mauvais traitements, le 19 mars 1949 dans la cellule de sa prison.



Monseigneur Frano Gjini. Evêque. Le martyr qu’il a subi dépasse l’entendement humain. Cependant il resta inflexible devant ses bourreaux refusant la séparation de l’Église en Albanie du Pape. Condamné à mort il fut fusillé le 11 mars 1948.




Monseigneur Jul Bonati : Prêtre ainsi que grand intellectuel. Il subit une autre forme de torture. Il fut enfermé dans un asile de fous. Il fut également sauvagement torturé dans les prisons de Vlora et de Durrës par la Sigurimi (Lit. Sigurimi i Shtetit c'est-à-dire la sûreté de l’État). Mort à la prison de Durrës en présence de Monseigneur Vinçenc Prennushi lequel était son codétenu et qui lui administra les derniers sacrements.



Dom Alfons Tracki. Prêtre. Missionnaire allemand né à Breslau. Cependant plus albanais que bien d’Albanais. Il fut torturé et exécuté sans procès le 25 juin 1946 à l’âge de 50 ans.



Dom Anton Muzaj. Prêtre. Cruellement torturé car il refusait de renier la Foi. On lui brisa sauvagement les jambes ainsi que les bras. Il fut libéré et renvoyé chez lui en l’état, sans le moindre soin médical. Son agonie fut terrible et mourra peu de jours après à l’âge de 29 ans.



Don Anton Zogaj. Curé de Durrës, secrétaire de Mgr. Prennushi. Prêtre exceptionnel et exemplaire. Il fut emprisonné et cruellement torturé. Des jours durant il fut enfermé dans une pièce ayant servi de WC, dans des conditions d’hygiène effroyables. Il devait y rester jusqu’au 31 décembre 1946. Jour de son exécution.



Dom Dedë Maçaj. Il fut accusé d’être un espion du Vatican. Sauvagement torturé il fut exécuté après un procès-farce à l’âge de 27 ans.



Dom Dedë Malaj. Prêtre. Il laissa un impérissable souvenir, dans la mémoire de tout un peuple, par sa verve et sa passion dans la défense de la Foi lors de son procès. Il y fut condamné à mort et exécuté sur les rives du lac de Shkodër le 12 mai 1959 à l’âge de 39 ans.



Dom Dedë Plani: Prêtre. Mort le 30 avril 1949 dans un hôpital des suites des traitements inhumains qu’il avait reçus. Il rejeta vigoureusement toutes les fausses accusations formulées par les communistes.



Dom Ejëll Deda. Curé de Bushat. Emprisonné pour le seul fait d’être prêtre. Il subit des tortures inimaginables mais resta ferme dans sa Foi. Mort le 12 mai 1949 dans l’hôpital de la prison de Shkodër.



Dom Jak BUSHATI. Prêtre. Il fut accusé d’avoir aidé des adversaires du régime communiste et pour s’être rendu coupable d’agitation et de propagande à l’encontre du gouvernement. Il fut exécuté sans procès le 12 février 1949.



Papa Josif Mihali : Prêtre catholique de rite byzantin. Un homme de Dieu. Ce fut d’ailleurs sous ce chef d’accusation qu’il fut enseveli vivant dans la fange du camp de concentration de Maliq.



Dom Zef MARKSEN (Antonius Joseph Marxen) : Prêtre allemand fusillé en 1946 (date et lieu de sépulture inconnus). Ses derniers mots devant le peloton d’exécution furent : “ Je meurs heureux, convaincu que je resterai dans la mémoire des Albanais comme un prêtre de la religion du Christ”.



Dom Lazer SHANTOJA. Prêtre brillant. Homme de lettres, des arts et de la culture. Son martyre fut horrible. Ses membres furent sciés avec une scie à bois. Une gangrène se développa rapidement sur une de ses cuisses.

C’est souffrant et agonisant que ses bourreaux communistes le présentèrent à sa mère laquelle lui rendait visite ce jour-là. Folle de douleur a la vue de son fils ainsi défiguré, meurtri et martyrisé elle demanda aux gardes de le fusiller.

En réalité, les communistes avaient en projet de le martyriser et de le fusiller. Ils ne le montrèrent à sa pauvre mère que par cruauté et pour la terroriser. Dom Lazer SHANTOJA fut jeté à quelques mètres du trou que les bourreaux lui avaient creusé.

C’est à force de coups de pied et de crosse qu’ils le poussèrent jusque dans sa tombe. Une rafale le délivra de son agonie le jour même. Il avait 54 ans. Lieu de sépulture inconnu à ce jour.



Dom Lekë SIRDANI : Prêtre, patriote et écrivain. Il fut cruellement torturé. Agonisant il fut jeté et dans une fosse septique. Ses bourreaux se moquaient de lui en lui demandant où était le Christ. Ce Christ qui avait tant de pouvoirs, ne pouvait-il pas venir le sauver. Puis ils le frappaient avec des bâtons et des fourches jusqu’à ce qu’il mourût noyé.



Dom Luigj PRENDUSHI. Prêtre. Il fut arrêté, torturé et fusillé sous le chef d’accusation : “espion du Vatican”, le 24 janvier 1947.



Dom Marin SHKURTI. Consacré prêtre en 1961. Il exerça son ministère avec zèle et dévotion surtout lorsque le culte fut interdit. Durant l’époque de la terreur communiste il redoubla d’efforts pour servir l’Église du silence. Il fut arrêté, torturé et fusillé en 1969.



Dom Mark GJANI. Prêtre. Il fut arrêté à cause de son ministère sacerdotal. Mort pendant les tortures entre les mains de ses bourreaux en 1945.



Dom Mikel BELTOJA. Prêtre. Il fut arrêté et torturé pendant six mois. Lors de son procès il défendit avec héroïquement la Foi. Condamné à mort il sera exécuté le 10 février 1974.



Dom Ndoc SUMA. Prêtre. Il fut arrêté, torturé et condamné à des lourdes peines. Mort deux ans seulement après sa libération à cause des séquelles dues aux tortures et aux mauvais traitements.



Dom Ndre ZADEJA. Prêtre et poète. Fusillé sans procès à Shkodër. Ce fut le premier des martyrs.



Dom Pjetër Cuni. Prêtre. Arrêté et torturé il mourut pendu la tête en bas sur une fosse septique.



Dom Shtjefën Kurti: fut arrêté parce qu'il avait baptisé clandestinement un enfant. Il fut exécuté le 29/09/1971. Mort in odium fidei. Lieu de sépulture inconnu à ce jour.




Père Benardin PALAJ OFM. Prêtre franciscain et grand poète albanais. Il mourra dans le couvent des franciscains, à Shkodër, transformé en prison communiste avec 700 détenus. Il fut atteint de tétanos sous les tortures de ses bourreaux.



Père Ciprian NIKA OFM : Prêtre franciscain. Il fut fusillé le 11 mars 1948 à Zalli i Kirit (à proximité du cimetière catholique) Shkodër. Les communistes avec la complicité d’un renégat avaient caché des armes sous l’autel de St. Antoine qui se trouvait dans l’église du couvent des franciscains à Shkodër.

Après ce forfait ils ordonnèrent la perquisition du couvent et de l’église. Bien sûr les armes, cachées au préalable, furent trouvées et les pères franciscains accusés de conspiration armée à l’égard du régime. Des procès eurent lieu afin d’accroitre l’oppression sur le clergé catholique.

Cependant peu de temps après le renégat, devenu aspirant de la Sigurimi (police politique) fut à son tour accusé de manquer de loyauté. Lors de son procès public il hurla au micro la véridique histoire.

Il y aurait-il une meilleure preuve de loyauté que de cacher les armes dans l’église des franciscains ? Les micros furent coupés, le procès suspendu et le renégat fusillé.



Père Gasper SUMA OFM: Prêtre franciscain issu d’une famille qui fut impitoyablement anéantie par les communistes. Il sera arrêté en 1947 et mourra en prison le 14 avril 1950.



Père Gjon SHLLAKU OFM. Prêtre franciscain. Il fut fusillé avec les pères Giovanni FAUSTI SJ (missionnaire italien) et Daniel DAJANI SJ ainsi qu’avec le séminariste Mark CUNI. Ils furent parmi les premières victimes des massacres communistes contre le clergé catholique. Ils furent accusés de “tentative d’évasion”. Vouloir échapper à la barbarie communiste était punissable de la peine de mort. Dès lors toute tentative de quitter l’Albanie communiste était sévèrement punie. Cependent aucun des trois martyrs n’avait en projet de quitter l’Albanie.

L’on ajouta un autre chef d’accusation. Celui de la création du parti de la démocratie chrétienne. Un pur mensonge. La dictature communiste se servit de ce chef d’accusation afin d’alimenter sa propagande anticatholique.



Père Karl SERREQI OFM. Prêtre franciscain. Des combats entre communistes et anticommunistes faisaient rage dans les montagnes du Nord. Il entend des tirs nourris à proximité de son église. Immédiatement il se précipita dehors afin de porter secours et réconfort spirituel à ceux qui le-lui demanderaient. Il s’approche d’un homme, un communiste. Celui-ci est très sévèrement touché et meurt dans ses bras. Un autre homme agonise non loin de là. Il va vers lui. Il s’agit d’un catholique, d’un de ses paroissiens lequel est un farouche anticommuniste.


Le père SERREQI fait son devoir de prêtre. Il lui administre l’extrême-onction et entend la confession de son paroissien. Ce dernier meurt dans ses bras et au même moment les troupes communistes encerclent le padre. L’ayant vu communiquer avec son paroissien ils lui demandèrent de leur révéler le contenu de la “discussion”. Impossible leur répond le franciscain. J’ai confessé cet homme et jamais je ne trahirai le secret de la confession.


Il sera atrocement torturé durant des mois. Mais jamais il ne trahira le secret de la confession. Condamné à mort, sa peine sera commuée en travaux forcés dans un des camps les plus terribles du pays. Il y mourra des suites des mauvais traitements en 1954.




Père Mati PRENDUSHI OFM. Prêtre franciscain ainsi qu’un très grand patriote. Il participa à la défense des intérêts nationaux notamment à Deçiq (Monténégro) revendiquant son retour à l’Albanie. Condamné à mort il sera exécuté par les communistes. Alors qu’il fut gracié par le kral (roi) du Monténégro ainsi que par le roi Zog.



Père Serafin KODA OFM. Prêtre franciscain. Mort pendant les tortures. Les tortionnaires communistes lui ont littéralement arraché le larynx à mains nues.



Né à Bushat la 30/09/1919 et séminariste lors de son arrestation. Il œuvrera contre la propagande communiste et sera un des fondateurs de l’organisation anticommuniste « L’union Albanaise ». Il sera exécuté el 04/03/1949. Ses derniers mots furent : « Vive le Christ-Roi, Vive l’Albanie ».







Fran MIRAKA, Qerim SADIKU et Gjelosh LULASHI. Laïcs. Ces jeunes, comme tant d’autres faisaient leurs études auprès des pères jésuites à Shkodër. Morts in Odium Fidei.



Marie TUCI. Novice chez les sœurs stigmatinnes. Elle fut arrêtée les 10 aout 1949 sans le moindre chef d’accusation. Elle était issue de la famille du chef des Mirditë. Les Mirditë étant une région albanaise exclusivement catholique et ayant toujours lutté contre tous les envahisseurs de l’Albanie. Même pendant l’occupation turque, qui dura 500 ans, les Mirditë, grâce à leurs luttes incessantes, restèrent libres.


Marie TUCI subit un incroyable calvaire. Elle fut sauvagement torturée. Tous ses membres furent fracturés. Agonisante et dévêtue elle fut mise dans un grand sac dans lequel l’on y mit un chat. L’on ferma le sac et l’on se mit à le frapper avec des bâtons. C’était en 1950. Elle mourra des suites de ses blessures à l’âge de 22 ans.




Né à Blinisht en Albanie le 2 décembre 1906, mort à Shkodra le 4 Mars 1946, il était un prêtre jésuite albanais. Les 8 Juillet, 1926, il entre comme novice chez les jésuites à Gorizia. Professeur au séminaire Shkodër en 1934-1935, il retourne à Chieri - ville où il avait suivi ses études de philosophie pour étudier la théologie (1937-1939). Le 15 Juillet 1938, il est ordonné prêtre. En 1940, il est nommé à Shkodra en tant que professeur.



Né à Marcheno en Lombardie en 1899, mort à Shkodër en Albanie le 4 mars 1946, il était un prêtre jésuite italien. Diplômé de l'Université pontificale grégorienne, il est nommé en 1923 professeur de philosophie à Brescia. En 1924, il rejoint la Compagnie de Jésus à Gorizia. De 1929 à 1932, il a occupé la chaire de philosophie à Shkodër.




Gjon Pantalija est né le 2 juin 1887 à Prizren, et meurt le 31 octobre 1947 à Gjuhadoli. Issu d’une famille modeste, il travaille dans un bazar de sa ville avant d'entrer dans la Compagnie de Jésus.
Il suit son noviciat en Italie où ses supérieurs voulaient qu’il devienne prêtre. De caractère humble, lui n’aspirait à rien d’autre qu’être frère. Il devient la « pierre angulaire » du Collège de Shkoder où il est l'animateur de toutes les activités sociales et culturelles, directeur de chorale et animateur de théâtre, compositeur, écrivain et directeur spirituel.
Gjon Pantalija avait parmi ses étudiants quelques-uns des futurs dirigeants communistes albanais, qui l’ont protégé pendant la persécution religieuse de 1945 qui a aussi touché laCompagnie de Jésus. Dans cette période difficile, il tente de poursuivre les activités de l'école et d’aider les frères jésuites arrêtés en leur fournissant des avocats.
Il finit par être lui aussi arrêté en septembre 1946, torturés dans le couvent franciscain de Gjudahol, puis transformé dans une prison où il meurt.


Les trois jésuites se trouvent ensemble à Shkodra, en Albanie, en 1942, ville alors occupée par les Allemands. L'Ordre y dirige le Séminaire Pontifical et le Collège Xaverian attenant. Après le retrait des Allemands du territoire albanais, en 1944, la situation pour le clergé catholique devient de plus en plus difficile en raison de l'attitude hostile des partisans communistes d'Enver Hoxha.
En mai 1945, le Père Fausti est nommé vice-provincial des jésuites de la Province d’Albanie. Le père Dajani sj lui succède comme recteur du Séminaire pontifical et fait du Frère Pantalia sj l'homme clé du collège.


Le 31 décembre 1945, les deux prêtres sont arrêtés par les partisans communistes, reconnus traitres et espion du Vatican, et condamné à mort après un procès des plus sommaires. Ils sont exécutés le 4 mars 1946, derrière le cimetière catholique de Shkodra.




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