Supplique à Monsieur l'abbé de Cacqueray

Monsieur l'abbé,

Nous sommes aujourd'hui le 4 février 2005, et la crise qui touche le district de France remonte au 22 août 2004. Le seul élément qui empêche la paix est l'exigence du départ de M. l'abbé Laguérie de Bordeaux. Or ce dernier souhaite présenter ses excuses et avoir la permission de terminer la restauration de l'Eglise.
Croyez-vous vraiment que votre autorité serait bafouée par un acte de clémence et de paix ?

Vos conseillers vous poussent à renvoyer M. l'abbé de Tanouärn à l'issue du Congrès du 6 février. Vous avez été persuadé que ce congrès n'était qu'une manœuvre pour soutenir M. l'abbé Laguérie.
Mais maintenant qu'il est annoncé comme une grande réunion de nos amis traditionnels, et qu'il verra la présence de nombreux écrivains, et auteurs de la France catholique, un renvoi de l'abbé de Tanouärn du fait de sa participation sera perçu comme une erreur.

Vous êtes le père du district, ne soyez pas trop sévère avec vos enfants. Pensez à tous ces braves fidèles qui attendent la paix. Monsieur Amiot a été votre ami, il a toujours défendu la Tradition. Il est impossible que vous ne puissiez pas vous réconcilier. La charité le réclame.

Monsieur l'abbé, j'ai tellement entendu dire de vous que vous étiez droit et soucieux de la justice. Veuillez demander des entretiens, parlez entre vous après une prière, réunissez-vous pour parler face à face avant de prendre une décision après le 6 février.

Nos ennemis se réjouissent de ces querelles. Mgr Gaillot revient, les progressistes sentent bien que leur temps s'achève. Nous devons être au rendez-vous de Dieu.

Veuillez ne pas ajouter d'autres blessures, retrouvons la paix.

Soyez assuré, Monsieur l'abbé, de mon profond respect en union de prières dans les cœurs de Jésus et de Marie.

Un simple prêtre de la Fraternité.