Tout de même fort gênante, cette mise en scène violente et humiliante d'un liseur parfaitement identifiable, parfaitement identifié – <b>et c'est là tout le problème</b>, quelles que soient par ailleurs les interventions dudit liseur.

On l'y fait recevoir deux gifles, on lui fait endosser un comportement sans honneur qui lui est reproché incontinent et qui permet de l'insulter d'un «Le privilège des lâches qui reconnaissent leur forfait».

Il y a là, du fait, encore une fois, des clés préalablement données pour identifier sans erreur le liseur, un irrespect de la personne – quelque chose, dans l'ordre de la fiction, d'analogue au geste, dans l'ordre du réel, de frapper un homme qui ne peut se défendre – qui suscite le malaise et qui est désagréablement contraire à tout esprit chevaleresque.

Mais, certes, si tout chevalier est un guerrier, tout <i>warrior</i> n'est pas forcément un chevalier.

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