Marie-Madeleine n'a-t-elle pas montré un chemin ardu, répétitif, pleuré, et pleuré encore ses efforts et ses oublis, ses tiraillements ?

Anne-Catherine Emmerich dit bien combien ce fut dur pour elle, mal éduquée quand elle était jolie fillette. Marthe a persévéré, a parlé, a rappelé que Jésus venait, l'attendait elle aussi.

Dieu sait l'itinéraire qu'il fait, ou laisse faire à chacun.
Quand il n'est pas d'accord, il pose des obstacles, à nous de les voir, de demander à savoir lire la carte ... avec le GPS (Guide Personnel Spirituel) qui nous accompagne partout...

La note du bon larron était certainement gratinée !
Mais c'est à la mesure de son élan qu'il fut sauvé.

Tout ce qui n'atteint pas la cible des bons actes est péché.
( Coupable ou responsable n'est pas une question humaine, mais divine.)
Péché à offrir, à Celui qui transmute tout.

Mystère de Dieu qui permet que nous ne sachions transporter le vase, l'âme qu'il nous confie, sans le lâcher, le fêler, ramasser les miettes et reprendre le chemin.

Ce ne sont pas les cicatrices qui enlaidissent...
Sinon, Jésus n'aurait pas donné les siennes à aimer !
Il embrassera les nôtres, en nosu remerciant de les Lui montrer.

Tout ce que nous faisons est connu de Dieu, accepté de Lui. Sinon, Il ne nous le laisserait pas faire ! Dieu n'est pas un comptable janséniste, sinon, Il ne serait pas allé chercher des gens comme St Paul !

Toutes ces bûches que nous ramassons au long des journées, sont des combustibles, des apports à jeter dans son feu, pour devenir feu à notre tour. Nous sommes faits pour nous consumer en Lui ! *

- Jésus, j'ai eu des tentations horribles. Où étiez-vous donc ?
- Et, y as-tu consenti ?
- Oh, non, je ne voulais pas, mon Jésus ; mais où étiez-vous donc ?
- Dans ton coeur, et c'est moi qui luttais en toi !
(une sainte Catherine, ce me semble)

C'est autre chose que de s'attribuer des notes, des mauvaises notes, ou de dénombrer ses soi-disant "mérites". Nous vivons, et nous offrons tout, et un cadeau ne se reprend pas : les bourdes, comme les sujets de fierté.
"Je ne sais, Dieu le sait"

Avec mes bien amicales salutations
Glycéra

qui passe par là...




* c'est cela la faute de Judas : il a refusé de se laisser brûler par le coeur de Jésus.

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