La première est allée voir son curé pour solliciter une messe de remariage. Refus du curé qui propose une bénédiction. Indignation de la dame qui explique qu'elle est baptisée, confirmée, etc ... Et "a droit" à une messe. Devant cette tempête le curé cède et accepte de célébrer une messe.

Etrange, cette manie de vouloir couper les cheveux en quatre (moyennant lequel ce prêtre finit par donner raison sur toute la ligne à cette dame). Si on se tient à la doctrine de l'Eglise - et bien sûr elle n'est pas facile à entendre - l'union qu'il s'agit ici de consacrer n'st pas légitime. Donc en aucun cas cette union ne devrait être "bénie" par un prêtre. Ce n'est EN AUCUN CAS une affaire de messe ou d'absence de messe !

Pour rebondir sur un autre fil, je me demande si cette pratique (parfaitement illicite évidemment) de la part de certains prêtres catholiques de proposer des "bénédictions" à des couples qui ne peuvent prétendre au mariage, ne viendrait pas d'une volonté de s'inspirer de la pratique (en fait complètement différente) des églises orientales séparées dans lesquelles, effectivement, un second mariage est célébré selon une forme beaucoup plus sobre (montrant sans ici que la situation n'est pas "recommandée" par l'église au même titre qu'un premier mariage).

Mais les deux cas sont en fait complètement différent puisque l'Eglise catholique défend l'indissolubilité absolue du mariage alors que ces églises admettent la validité d'un second mariage du vivant du précédent conjoint. On ne peut pas comparer un mariage célébré sans solennité en raison de ses circonstances et une "bénédiction" simulant un mariage qui est impossible.

     

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