Avec le pape, on n'est pas à un paradoxe près: un laxisme sur différents sujets, un souci de ne pas brider sur les questions de foi (ou sur les "questions qui fâchent" pour reprendre le jargon familier), mais, de l'autre côté, un pontife aussi peu collégial et très autoritaire, qui peut rappeler Pie XI ou Pie IX. Bref, une volonté d'être "cool", mais, de l'autre, plus de bonjour ou d'au revoir: "j'ai décidé, parce que j'ai raison".
Si on devait établir un podium dans l'autoritarisme, François aurait la première place, et Pie XII ferait figure de personnalité collégiale (on dit que Pie XII avait des difficultés à trancher). Personnellement, je vois aussi un fossé entre la vieille Europe et le reste du monde: nous, européens, sommes policés et rafinés. Pour un prélat du tiers-monde, on peut aisément imaginer les hurlements, les parapheurs jetés, les coups de sang, etc.
Cela me rappelle un sociologue qui, au sujet de certaines pratiques de la société moderne, parlait de la "manifestation hard d'une société soft".
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !