XX. CONCLUSION : ÉLOGE DE L'ÉPREUVE
(...)VINCENT : Mon cher oncle, je prie Dieu qu'il vous récompense et cette fois je ne vous ennuierai plus. Je crains de vous avoir mis à rude épreuve avec mes objections importunes. Vous m'avez donné un bel exemple de patience en supportant si longtemps mes sottises. Je me permettrai pourtant de revenir vous parler du problème si passionnant de l'épreuve et de la souffrance. Du reste, vous m'avez dit que vous aviez des arguments que vous réserviez pour la fin.
ANTOINE : Revenez bientôt, cher neveu, nous en discuterons tant que ce dont nous nous sommes entretenus sera encore frais dans notre mémoire.
VINCENT : Je vous promets, cher oncle, de ne jamais oublier ce que nous avons dit. Que le Seigneur vous envoie la consolation qu'il jugera la meilleure pour vous !
ANTOINE : Bien dit, neveu bien-aimé ! Je lui demande d'en faire autant pour vous et pour tous nos amis, qui ont si grand besoin d'être réconfortés. C'est pour eux plus que pour vous-même, je suppose, que vous êtes venu me demander conseil.
VINCENT : Je les réconforterai en leur rapportant vos paroles. J'ai confiance en Dieu, soyez en sa sainte garde !
ANTOINE : Qu'il vous y tienne également. Adieu très cher neveu.
LIVRE II. DU DIALOGUE DU RÉCONFORT DANS LES TRIBULATIONS
VINCENT : Vos gens me disent, cher oncle, que depuis ma dernière visite, vous avez goûté un bon repos, Dieu merci !, et que vous vous sentez mieux. Je suis heureux de l'apprendre.
Après notre dernier entretien, je m'en suis voulu d'avoir eu si peu de considération pour votre santé. On m'avait bien assuré qu'elle s'était quelque peu améliorée, autrement jamais je n'aurais voulu vous imposer la fatigue d'une aussi longue discussion. En vous quittant, j'ai pensé à la tension d'esprit que je vous avais imposée, vous forçant à me parler de sujets rébarbatifs et ardus comme la maladie, la misère, l'épreuve, la tribulation. Je m'en suis voulu d'avoir eu aussi peu d'égard pour votre santé. Je ne fus pleinement rassuré qu'en apprenant que vous vous sentiez mieux. J'en remercie le Seigneur, car le moindre accroc serait dangereux, à votre âge. (...)
Source : livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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