Note : En 1920, la fête de saint Irénée, évêque de Lyon et martyr († vers 202), fut introduite à la date du 28 juin (en 1960, elle sera déplacée au 3 juillet pour restaurer la vigile des Saints Pierre et Paul). La fête de saint Léon II, pape († 683), qui se trouvait alors à cette date du 28 juin, fut déplacée au 3 juillet, qui était alors le 5e jour dans l’Octave des Saints Pierre et Paul. A titre documentaire, voici les textes que donnait jusque là le Bréviaire Romain, tel qu'il a été réformé par le Concile de Trente.
En vous remerciant de vos contributions toujours utiles, je remarque que s'il est vrai qu'en 1960 la vigile des Apôtres fut "revalorisée" (une fois n'est pas coutume) en lui donnant le rang de "2e cl.", elle n'était pas inexistante pour autant avant cette réforme, même après l'introduction de saint Irénée au rang double dans le calendrier universel quarante ans plus tôt.
Car le 28 juin, où il y a l'obligation du choeur, s'il est vrai qu'on célèbre après Tierce en dehors du choeur la messe conventuelle de saint Irénée sans mémoire de la Vigile, mais avec mémoire de l'Octave de saint Jean, il est vrai aussi qu'après None on dit dans le choeur (
cum assistentia Choralium) une autre messe conventuelle, de la Vigile sans mémoire de l'office occurrent, mais avec la deuxième oraison
Concede (de B.M.V.) et la troisième contre les persécuteurs de l'Église ou, lorsque c'est possible, pour le Pape.
Dans les églises sans obligation de choeur, donc non collégiales ou conventuelles, le célébrant a toujours la possibilité (
ad libitum Celebrantium), pour les messes basses, et si l'office occurrent est double ou semi-double, de célébrer ou bien la messe de saint Irénée, avec mémoire de l'Octave de saint Jean et de la Vigile, et le dernier évangile de la Vigile, ou bien la messe de la Vigile, avec mémoire de saint Irénée et de l'Octave de saint Jean.
Il n'est donc pas trop rare, dans une église ou chapelle desservie par plusieurs prêtres, de pouvoir assister aux deux messes ou de pouvoir choisir sa messe.
D'ailleurs le missel de 1920 reprend les textes des deux messes
in extenso au 28 juin.
Voir pour les rubriques
Additiones et Variationes I.