... le secret de la confession reste opposable, il y a de la jurisprudence en ce sens, et l'on ne peut forcer un évêque ou un prêtre à révéler ce qu'il aurait entendu dans le secret du confessionnal. Je ne sais pas combien de temps cette dernière digue tombera mais pour le moment elle tient. Bien évidemment le confesseur demandera au pénitent de se rendre aux autorités s'il apprend de tels faits.
Pour le reste il y a obligation de dénoncer tout crime ou délit, tel que cela a été rappelé. Et c'est heureux, surtout dans ce type de faits qui sont par essences dans une sphère privée et donc plus difficile à déceler, avec en plus des victimes fragilisés, avec des processus psychologiques compliqués pouvant hésiter à dénoncer.
Je crois que nous ne devons pas avoir peur que l'autorité judiciaire traite ces affaires. Certes il y a un risque réel d'acharnement, mais je pense que ce risque diminuera autant que les autorités religieuses seront prompt à renvoyer devant la Justice les brebis galeuses. Ces hommes portent atteinte à l'image du prêtre, ce que nous ne saurions tolérer, et il est normal qu'ils soient sanctionnés, peut-être même plus durement que d'autres.
D'ailleurs le scandale ne tient pas au nombre qui reste sommes doutes limité par rapport au reste de la société, mais dans le fait qu'une chape de plomb ait été posée sur ces faits.
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