Enfin, pour répondre sur le fond, je pense (et ce n'est qu'un avis personnel), qu'une chose était de s'opposer a priori à l'adoption de l'Euro, et une chose est d'en sortir a posteriori; en 16 ans, la dette souveraine a explosé et la démagogie budgétaire est de mise dans tous les programmes. Comment dans ces conditions considérer que le retour au Franc (nécessairement dévalué par rapport à l'Euro) n'aurait aucun impact négatif sur, à minima, les nouvelles émissions? Le retour au Franc ne pourrait pour moi se faire qu'avec une économie robuste, un taux de chômage bas et une dette fortement réduite. Trois conditions que nous sommes loin d'atteindre.
Si vous parlez du Franc germinal, basé sur l'étalon or (et argent), on est d'accord. Car on a:
1. Un symbole monétaire national
2. Une unité de compte de référence stable et indépendante (le gramme d'or)
3. Une convertibilité universelle
Cela réduirait le rôle des banques (et de la spéculation financière). Les conséquences "déflationnistes" provoqueraient la ruine des mauvaise idées et le triomphe des génies. De fait, le parasitisme serait automatiquement réprimé par les anges exterminateurs Faillite et Banqueroute qui sont à Cérès ce que Phobos et Déimos sont à Mars.
Le travail bien fait serait payé avec des vrais sous et l'investissement profitable serait adossé à une épargne sûre.
Voilà un projet plus enthousiasmant que le retour à un étatisme à la noix et au jetage d'argent par les fenêtres, autrement dit le socialisme national!
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