comme le titre de cette thèse ancienne (1964) l'indique, vous-même le soulignez, il s'agit du milieu du XIXe, l'épiscopat Dupanloup au premier chef.

Qu'une erreur se glisse en reproduisant, peut-être pas directement (? a-t-elle repris un autre ouvrage de synthèse postérieur ?), la source signalée en référence, sur un aspect plus que mineur, proprement périphérique par rapport à son sujet, c'est hélas une chose qui peut arriver.

Feu mon maître Emile Poulat, très scrupuleux, nous incitait à aller vérifier les références communément admises pour éviter de colporter des erreurs par simple recopiage entre auteurs successifs : il donnait parfois des exemples que j'ai oubliés - je me souviens de la question des traductions françaises mêmes anciennes des textes pontificaux. Mais à l'heure de rédiger, il faut bien s'appuyer aussi sur ce que d'autres que vous ont écrit car sinon il faudrait 10 ans pour écrire un chapitre et 100 ans pour achever une thèse ...


A cela s'ajoute que la vision de la fin du XVIIIe en 1960-1964 au moment où la thèse est rédigée, soutenue puis publiée correspond bien à cela. Ce n'est que bien après qu'on a révisé l'approche des décennies 1770-1790 pour faire droit à la montée d'un courant minoritaire certes mais de piété affirmée en contraste avec le catholicisme mondain et très "ouvert sur le monde' (! comme dirait La Croix aujourd'hui) et ses multiples compromissions et turpitudes.
A l'époque, on voyait la période 1750-1789 comme un tout conduisant aux effondrements de la Révolution française. Elle s'est faite l'écho (malencontreusement ici sur l'élément très précis cité) de ce qu'elle avait appris à ce sujet.

Je ne crucifierais donc pas Mme Marcilhacy sur ce seul point.

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