On le savait, cela a été dit et écrit à de multiples reprises, les conservateurs wojtyliens ont toujours été les plus redoutables ennemis de la FSSPX. Le Cardinal Burke vient de manifester sa réticence à l'égard de la régularisation de la FSSPX par François. Dans un entretien accordé à InfoVaticana.com il s'exprime en ces termes :

Oui, je prie pour la réconciliation avec Rome et j'espère qu'elle aura lieu. Mais la réconciliation, bien sûr, doit être basée sur une compréhension commune. Nous ne pouvons pas simplement vouloir cette réconciliation, en d'autres termes, s'il n'existe pas une compréhension commune, ce que nous réconcilions conduira à toutes sortes de conflits et difficultés. Nous devons nous assurer qu'il existe une compréhension commune sur toutes les divergences qui dans le passé ont opposé la FSSPX et l'Eglise, le Saint-Siège et la direction de l'Eglise Catholique.

C'est clair, pas de réconciliation si la FSSPX ne revient pas sur ses critiques de la hiérarchie et son rejet de Vatican II.

Comme il ne fait pas de doute que les conservateurs ont toujours été la bête noire de François, je pense que l'on peut soutenir qu'une des clés d'interprétation de la volonté bergoglienne de régulariser la FSSPX trouve aussi son origine dans l'opposition conservateurs/FSSPX.

Peut-être François veut-il aussi créer un abcès de fixation afin de pouvoir redoubler sa persécution des conservateurs : "si vous n'êtes pas d'accord avec mes orientations, rejoignez la FSSPX !"

Mais attention, on a souvent vu un abcès de fixation se développer puis se répandre dans le corps entier auquel il finit par s'imposer...

Source ICI en anglais et LÀ en espagnol.

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