Au vu de cet article, cité par un journaliste de mes amis qui travaille à Radio-Vatican, il apparaît que c'est bien plus grave qu'on le pense.
En tous cas, il y a un vrai problème de lucidité de la part le de l'évêque mais aussi de clairvoyance de la hiérarchie qui lui a conféré les ordres les plus sacrés et les responsabilités les plus éminentes. Dans cet ecclésiastique si "proche des jeunes", il y a comme une tromperie qui n'est pas sans rappeler la tromperie de l'(ex?)-Abbé David Gréat quant à la cohérence entre le ministère et le style de vie.
Je n'ose citer les chefs d'incrimination possibles (notamment 227-22, 222-27, 222-28 (2° & 3°), 222-29, 222-29-1). Le prélat peut espérer s'en tirer à bon compte avec une obligation de soins (131-36-4) et des interdictions professionnelles (222-44 et suivants). Ce sera le travail de la justice. Le mieux qui puisse arriver à Mgr Hervé Gaschignard serait, en effet, de passer l'épreuve de vérité des tribunaux séculiers. Cela lui permettra, avec l'aide des victimes, de comprendre la gravité de ses gestes apparemment sans conséquence. Car cette attitude maladive mérite d'être corrigée, ou du moins atténuée par un accompagnement socio-judicaire et psychologique approprié.
C'est lui rendre service que de le mettre en face de ses responsabilités.
La vérité étant faite, il pourra avancer dans un chemin de pénitence et de miséricorde.
Il n'est pas cependant nécessaire de le réduire à l'état laïc mais de lui confier un apostolat discret et éloigné des tentations, conformément aux ordonnances de la Justice. N'oublions pas que les mesures d'assistance auxquelles est soumise la personne condamnée à un suivi socio-judiciaire ont pour objet de seconder ses efforts en vue de sa réinsertion sociale (131-36-3).
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