Je relève que, dans la pratique plus que dans les textes, l'Eglise ne lutte plus contre tous les maux qu'elle dénonçait avant, au premier rang desquels le modernisme. On ne cherche plus à convertir les autres. On ne cherche plus à faire régner le Christ dans la société. La liturgie est devenue horizontale, la messe est plus un repas qu'un sacrifice. L'Eglise a cherché à s'adapter au monde post-révolutionnaire alors qu'elle avait toujours été un phare inexpugnable pour les hommes. N'est-ce pas cela être "selon les désirs" de la FM ? Je ne met pas en cause les personnes des papes, mais les actes et décisions prises par les autorités de l'Eglise sous leur pontificat. Ce qui engage au moins indirectement leur responsablité mais ce n'est pas à moi de juger.
Je me répète : il est indubitable que des infiltrés aient souhaité influencer l'Eglise de l'intérieur et de nombreux éléments montrent que ce ne fut pas vain. Certes, 150 ans plutôt il était question d"un "pape selon leurs désirs" mais ce n'est pas le coeur de mon propos. Vous vous attardez sur un point secondaire, peut-être pour mieux ignorer le fond de la question. Ils ont eu, à défaut d'un pape, des "leviers de décision selon leurs désirs". Que faites-vous de la démarche du cardinal Bea qui, en 1958, fait le déplacement à New-York et demande au Bnai Brit ce qu'ils veulent. "La liberté religieuse" répondent-ils. "Vous l'aurez". Que faites-vous de ce Bunigni convaincu de maçonnerie ?
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !