1) la "surnaturalisation" du naturel ou la divinisation du naturel.

L'exemple le plus flagrant et le plus proche de nous dans le temps, c'est le Nazisme qui est la logique extrême du Pangermanisme ;

2) la "naturalisation" du surnaturel, c'est-à-dire la sécularisation de notions chrétiennes qui valent dès ici-bas dans l'ordre de la grâce, mais en vu du Ciel en Jésus-Christ dont nous formons par l'Eglise le Corps mystique.

L'exemple le plus parlant aujourd'hui est d'interpréter les paroles de St Paul : "il n'y a plus ni juif ni Grec, ni homme ni femme ni maître ni esclave" (Galates 3-28, Colossiens 3-11, Romains 10-12) en une volonté d'abolir les différences nationales, les différences entre les hommes et les femmes et entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent pour justifier la lutte contre les identités et le prétendu anti-racisme, l'idéologie du genre ou la Révolution sociale et la lutte des classes. C'est le danger de l'idéologie la plus répandue actuellement dans le monde occidental. Au fond, c'est l'idéologie maçonnique et, plus largement, l'idéologie libérale-libertaire.

Enfin, je parlais des Etats-Unis actuels et de leur identité "Wasp" telle que décrite par Samuel Huntington dans son livre "Who are we ?"

Il est clair que l'Amérique blanche s'est constituée au détriment de peuples autochtones. Mais une chose est de prendre l'histoire comme elle s'est faite, sous la Providence de Dieu, autre chose est de vouloir modifier la réalité d'un pays par idéologie.

Ce n'est pas moi qui suis "naturaliste", c'est vous qui tombez dans le "surnaturalisme". Vos arguments sont un peu ceux du cardinal Lustiger qui traitait le Front National de "parti néo-païen" et vous devez vous douter que je ne suis pas d'accord, mais alors pas d'accord du tout.

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