1) L’analyse n’est pas de moi mais, si John Daly – dont c’est le métier – l’a traduite correctement, de saint Robert Bellarmin, docteur de l’Église choisi par Dieu, suivant la Collecte du 13 mai, “pour repousser les attaques de l’hérésie et défendre les droits du Saint-Siège”.
2) Cela vous aura probablement échappé, mais J. Daly souligne que c’est sur le plan théologique que l’analyse lui paraît digne d’intérêt, pas sur celui du cas concret historique :
L'intérêt ici ne se trouve bien sûr pas dans les convictions de Bellarmin sur le plan historique : nous sommes mieux placés que lui pour en juger. C'est l'illustration pratique de la pensée théologique de Bellarmin.
J’ai par ailleurs signalé la conviction de
Benoît XV au sujet du pape Libère.
3) C’est en raison de sa foi intacte (“sans avoir jamais été hérétique”) qu’à son retour d’exil, selon le récit de Bellarmin, les chrétiens romains reconnaissent à nouveau Libère comme pape.
4) Au-delà du cas historique, l’intérêt de cet exemple, comme le souligne John, est de montrer qu’
un fervent défenseur du Saint-Siège comme saint Robert n’excluait pas plus que saint Alphonse et saint François de Sales la possibilité pour un pape de tomber dans l’hérésie, situation au moins aussi redoutable que de tomber aux mains des lobbies !
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