À vous entendre, il serait donc inévitable qu’aucun fidèle ne soit capable de faire la différence entre la vérité et l’erreur quand il s’agit de la foi ?
Dans ces conditions, s’il faut suivre Ion et Rodolphe, saint Paul a parlé pour rien aux Galates. Et quand le Christ nous a mis en garde contre les faux prophètes, il a aussi parlé pour les murs. À moins qu’il ait prévu une exception pour ceux qui portent une soutane blanche ?
Sans compter qu’oser taxer un catholique de libre examen à l’heure où l’occupant du siège apostolique se prépare à réhabiliter le propagandiste n° 1 du libre examen, c’est vraiment parler de corde dans la maison d’un pendu. Si j’ose ainsi m’exprimer...
Pour commencer, rétablissons le sens des mots : serait-ce trop vous demander d’éviter de confondre libre examen et obéissance au précepte de Jésus-Christ : “est, est, non, non” ?
Le Christ ne demande pas aux fidèles de prouver les vérités de la foi, ni même d’attester qu’une affirmation en fait partie avant que le Magistère ne se soit prononcé à son sujet.
Mais il reste que tout être humain a reçu de son Créateur une intelligence, et que ce qui procède de la vérité ne peut être contredit par aucun argument vraiment raisonnable. Or, s’il était possible qu’un pape (digne de ce nom) contredise l’enseignement de ses prédécesseurs en matière de foi ou de morale, ce serait une raison amplement suffisante pour réfuter la croyance en la promesse de Notre-Seigneur d’assister ses vicaires jusqu’à la consommation des siècles. Absit !
V.
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