de cette interprétation la plus autorisée mais non officielle.

On est revenu à l'art de la casuistique du XVIIe siècle, art dans lequel les bons Pères s.j. ont fait montre de leur virtuosité extrême.

Je note le déroulement des faits :
- un synode en deux vagues façon rasoir mécanique pour à la fois tester les propositions et circonscrire les réactions surtout négatives
- un document synodal flou sur l'essentiel mais pas trop écarté du Magistère constant laissant cependant des "ouvertures" potentielles
- Amoris Laetitia qui se fonde sur ce flou et ces virtualités pour renchérir sur le flou et le virtuel en déséquilibrant ainsi le document final du synode sans pour autant aller jusqu'à abolir franchement tout le Magistère sur le sujet de Pie XI à Jean-Paul II, ce que souhaitait au départ le cardinal Kasper
- dernière étape : faire surgir de la hiérarchie les "bonnes" lectures les plus laxistes possibles - approbation de la position des évêques argentins, rebuffade via le cardinal Farrel des orientations jugées trop restrictives de Mgr Chaput, réponse très indirecte aux dubia cardinalices, maintenant lecture "la plus autorisée mais non officielle" du cardinal Coccopalmerio.

On est en plein dans le retour aux années 1970 : l'important n'est pas tant de vraiment changer les textes dans leur lettre mais dans un "faire" qui était à l'époque le fruit des "expériences" et qui en 2017 passe par la trop fameuse "pastorale" qui joue désormais sur un floutage maximum des normes. La doctrine est préservée comme dans les caves du Vatican, on ne la voit plus on ne la visite plus : elle est là c'est tout ; les normes s'estompent à leur tour ... les Anglais ont un mot "to blur", le paysage est comme plongé dans un fog, un brouillard épais.
Qui fait quoi dans ce fog ? bah ne cherchons plus à le savoir et surtout pas de phares anti-brouillard.

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