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Marche de Saint-Joseph des pères de famille, époux d’Île-de-France
par Ewondo 2017-02-14 13:16:22
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Marche de Saint-Joseph
des pères de famille, époux d’Île-de-France
De Notre-Dame de Paris à Saint-Sulpice et Saint-Eustache
Le samedi 18 mars 2017


« Aimer c’est tout donner et se donner soi-même »
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face
Sur ce thème du don de soi, le pèlerinage se propose d’aborder, cette année, la question de la relation à l’épouse.
La relation « sponsale », c’est à dire conjugale

« Que signifie, pour les chrétiens, être époux ?
Pour éclairer ce thème du don, l’évangile choisi est « Jésus et la Samaritaine » (St Jean 4, 3-42) : « Si tu savais le don de Dieu », don qui touche la relation conjugale, lorsque le Christ demande « Va chercher ton mari ».

Cet évangile traite, au fond, des épousailles de Jésus avec chaque âme humaine. Chaque âme, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, est féminine, car elle reçoit. Le Christ vient se donner à nous, s’unir à notre âme.

C’est l’histoire d’une rencontre, qui se construit autour d’un puits, souvent signe d’un mariage dans les écritures, qui, par la finesse d’écriture de l’apôtre, nous permet de contempler la délicatesse du Christ dans la progression de son échange avec la samaritaine. » Enseignement du Père Jean-Philippe Fabre
St Jean 4, 3-30, 39-42

Lecture Missionnaire
« Aimer c’est tout donner. Se donner fragile dans un monde fragile.
a) Le Chrétien qui se cherche et qui oriente.
Il y a un cheminement : la samaritaine se cherche et accepte ses vulnérabilités.

Nous sommes de plus en plus vulnérables dans un monde compliqué : modes de réseaux, quantités d’information, dérèglement de la santé. Difficile de chercher notre identité d’homme dans ce monde.
Il faut accepter d’être un chercheur et c’est ça qui va nous permettre d’orienter les autres.

La samaritaine revient en orientant les autres : « Venez voir, j’ai trouvé un homme qui m’a dit ce que j’avais fait, ne serait-ce pas le Christ ? ».

Avec l’autre, dans la mission, on n’arrive pas avec l’étendard de notre foi ; notre témoignage n’est pas un témoignage d’un homme ayant trouvé la vérité, mais le message que « ma vie a changé » ; je ne suis pas meilleur que l’autre, mais j’ai le Christ avec moi.
Différence entre l’homme avisé versus l’homme insensé : Mathieu 7.24.

« Quiconque donc entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, sera comparé à un homme prudent, qui a bâti sa maison sur le roc. Et la pluie est tombée, et les torrents sont venus, et les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison-là ; elle n’est point tombée, car elle avait été fondée sur le roc. Et quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera comparé à un homme insensé, qui a bâti sa maison sur le sable. Et la pluie est tombée, et les torrents sont venus, et les vents ont soufflé, et ils ont heurté contre cette maison-là ; et elle est tombée, et sa chute a été grande »

Etre chrétien n’est pas un antidote aux difficultés, c’est avoir le Christ comme point d’appui. Nous n’offrons pas aux autres une perfection, mais une vulnérabilité.
Je tombe comme les autres, mais j’ai le Christ pour me relever.

b) Le chrétien donné dans la communion ecclésiale.
L’Eglise n’est pas une simple communauté des croyants mais un corps vivant dans une dépendance mutuelle, une solidarité profonde. La samaritaine ne va pas pouvoir garder cette révélation pour elle. Elle met sa communauté en contact avec le Christ. Communion ecclésiale. Ensuite elle s’efface, certainement joyeuse de voir les samaritains s’approprier à leur tour la révélation. La mission de l’Eglise c’est la communion ecclésiale.

c) Le chrétien lucide et missionnaire.
La samaritaine est devenue lucide et efficace. Elle est devenue elle-même. Elle donne, se donne à voir dans la transformation, le retournement que le Christ a opéré en elle. Elle devient missionnaire, témoin vivant de l’action guérissante du Christ sur elle.

Nous sommes tous invités à suivre ce chemin, à laisser le Christ entrer dans nos faiblesses afin de nous transformer et de nous mettre en route. »
Saint Paul, 2 Co 12, 7 : « Et pour que l’excellence même de ces révélations ne m’enorgueillisse pas, il m’a été mis une écharde en la chair, un ange de Satan chargé de me souffleter – pour que je ne m’enorgueillisse pas ! A ce sujet, par trois fois, j’ai prié le Seigneur pour qu’il s’éloigne de moi. Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse. » C’est donc de grand cœur que je me glorifierai surtout de mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ. C’est pourquoi je me complais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les détresses, dans les persécutions et les angoisses endurées pour le Christ ; car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

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Lien

Pierre.

     

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