Y Daoudal cite un journaliste qui a fait la même analyse que moi
"Il s'agit d'une décision sans précédent qui a provoqué une grande confusion et ne manquera pas d'avoir des répercussions internationales: l'Ordre de Malte est en effet un Etat souverain, un Etat sans territoire, qui a aussi accrédité un ambassadeur auprès du Saint-Siège. Comme l'a noté l'hebdomadaire britannique The Catholic Herald la décision du pape équivaut à une annexion pure et simple, une violation flagrante du droit international qui, en fin de compte, menace même l'indépendance du Saint-Siège. Avec un précédent de ce genre, comment pourrait-on en effet légitimement défendre le Saint-Siège, si par exemple, un jour «le gouvernement italien choisissait de voir l'indépendance de la Cité du Vatican comme une formalité anachronique»?"
Mais François s'en fout. Il doit même penser que son État avec ses gardes suisses et son musée est un authentique anachronisme. Il préférait nettement un building de New York avec un statut d'ONG extra territorial.
Pour revenir au prétexte retenu je reste dubitatif.
Tout est léger dans l'affaire. Le reproche fait à Boeselager est un peu ridicule : l'affaire est ancienne et sans rapport avec ses actuelles fonctions.
Le reproche fait au grand maître est également de faible portée. Si un chef d'état souverain révoque un ministre, il peut le faire même pour un motif futile.
Le grand maître est un âne s'il n'avait pas anticipé la réaction du doux et humble pape François. Il aurait dû la prévoir et se préparer moralement et juridiquement à résister. Pourquoi ne l'a t il pas fait ?
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