je verrais bien une exhortation abordant ce sujet selon les cas, permettant ainsi à celui qui se trouverait sur le chemin du pardon la possibilité de bénéficier de ce nouveau don inouï de Dieu auquel vous faites référence.

Ainsi à un chrétien qui se trouverait dans une situation irrégulière, il serait désormais demandé explicitement de faire un chemin de repentir, d’examiner sa conscience, de discerner ce qui l’éloignerait de l’idéal évangélique. Plutôt que de laisser à des textes ou à l’autorité (pastorale ou juridique) le soin de décider ce à quoi il a droit et ce à quoi il n’a pas droit (décision du confesseur), c’est lui-même qui irait se trouver, avec l'aide de son confesseur, devant cette grave responsabilité devant Dieu de prendre librement la décision qui le regarde seul avec son Créateur. Et bien sûr, les autres n’auraient pas à juger ce qui ne les regarde pas, le for interne du pénitent.

Cette décision, il devrait la prendre, après s’être obligé à éclairer sa conscience avec l’aide de son confesseur. Et cette exigence est tout sauf anodine. Le rôle du confesseur, la conscience même du confesseur, sont mis là aussi face à Dieu. Il n’y a plus de faux-semblants, de situation commode où le confesseur lui-même pouvait se cacher derrière une règle théorique ou une décision juridique. On peut même penser que ceux qui auront obtenu le droit à une contraception maîtrisée sans être, en conscience, convaincus de la beauté de ce nouveau droit devant le dieu des miséricordes aurait à répondre à Dieu de leur action.

Cette pastorale intitulée "Nouveauté contraceptive" serait, si elle est appliquée en vérité, beaucoup plus exigeante qu’un ensemble de règles tranchées par le Magistère. On ne peut plus se cacher derrière des prétextes. C’est bien, me semble-t-il, le type de réforme que souhaite le Pape François et qu'il aurait fallu, je vous le concède cher Leopardi, traiter avec la pastorale de la famille

Ceci dit, rien n'est jamais trop tard....

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