Est-ce que l'équilibre n'est pas entre justice et miséricorde ?
Là encore je reprendrai sainte Thérèse : "Ma soeur, vous voulez de la justice, vous aurez de la justice ! Moi, je demande de la miséricorde, et j'aurais la miséricorde !"
Elle redit ainsi, sans la connaître, la première partie de la Pssion de Valenciennes (XIV°) mettant en dialogue les vertus comme des juges au tribunal divin pour évaluer la faute d'Adam et Eve, et la sanction appropriée.
La justice semble gagner les plaidoiries, quand finalement la miséricorde gagne haut la main, par sa solution beaucoup plus efficace et tellement plus largement divine.
Accepter de comparer doctrine et miséricorde n'est-il pas une déviance ?
Comment reformuleriez-vous ce qui est en train de se passer : la prise de la prépondérance par la miséricorde ? N'est-ce pas la révolution théologique du XX°, pas la fausse guimauve, mais la force divine puissante introduite par Ste Thérèse dans sa lutte contre le jansénisme et les comptabilités mesquines d'actions méritoires qui ont pourri le XIX° ?
Ma question n'est pas superficielle.
Elle contient, je le sens, le germe des remèdes de notre tournant de l'histoire ecclésiale.
Glycéra
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