Sans vouloir froisser personne, mais il est très clair à mon avis, qu'on a grand tort d'assimiler des compositeurs comme Haydn, Mozart, le jeune Beethoven et autres semblables, au baroque et à la manière de faire (récemment) la musique baroque.

Ces compositeurs n'appartiennent plus au baroque, qui s'achève, en Allemagne, avec Bach.
Mais ils s'inscrivent parfaitement dans la Wiener Klassik (voir ICI) qui allait par après donner lieu au grand répertoire romantique allemand du XIXe (si varié soit-il par ailleurs).
Il faut donc, à mon avis, confier leurs partitions à des orchestres dans cette tradition, et pas à des chefs et ensembles du "baroque de poche", tant à la mode (et loin d'être toujours à la hauteur, même des compositeurs vraiment baroques).
Enfin, ce n'est que mon opinion, bien arrêtée il est vrai après environ 35 ans de vie de concerts et d'écoute assidues.

Au demeurant je regrette beaucoup que la salle Pleyel, située dans un assez bon quartier de Paris, ce qui est plus qu'un atout quand on en ressort après 22 heures, ait cessée récemment d'accueillir la musique classique. Il y a quelques souvenirs excellents qui m'attachent, comme vous, à cette salle.
Heureusement qu'il nous reste, à Paris, le TCE.

(Il faudrait dire "le jeune Van Beethoven" et pas "le jeune Beethoven", son "van" néerlandais, malinois d'origine, étant part entière du nom, et non particule. Mais personne ne le fait, par facilité sans doute.)

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