le Magistere de l'Eglise sur le mariage par jejomau 2016-11-17 18:20:35 |
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dit toujours la même chose depuis que le Seigneur a dit que le mariage était indissoluble. François est un infiltré de la Sapinière Franciscaine teinté de modernisme Jésuite !
Voila le MAGISTER de l'EGLISE plein de bon sens sur le sujet :
Can. 9. De même une femme croyante, qui a quitté son mari croyant adultère et qui épouse un autre, il sera interdit qu'elle l'épouse ; si elle l'épouse néanmoins, elle ne recevra pas la communion avant que celui qu'elle a abandonné ait quitté d'abord le monde ; à moins que peut-être la contrainte de la maladie ne pousse à la lui donner.
Concile d'Elvire
si des hommes qui sont revenus après une longue captivité (dûe à la guerre) persévèrent à ce point dans l'amour de leurs femmes qu'ils désirent qu'elles reviennent dans l'union avec eux, il faut renoncer à ce que la nécessité a provoqué, et le considérer comme exempt de faute, et rétablir ce qu'exige la fidélité.
314
(Chap.4) Mais si certaines femmes sont tellement prises d'amour pour leurs maris ultérieurs (leur deuxième mari) qu'elles préfèrent être attachées à eux plutôt que de revenir à la communauté légitime, elles doivent être blâmées à bon droit, en étant privées de la communion ecclésiastique : car au lieu d'une chose excusable elles ont choisi la souillure d'une faute, en montrant que leur a plu dans leur incontinence ce qu'un juste pardon aurait pu expier...
Concile de Chalcédoine
Réponses " Ad consulta vestra " aux Bulgares, 13 novembre 866.
La forme essentielle du mariage.
643
Chap. 3... Il suffira selon les lois du seul consentement de ceux dont on considère l'union ; si ce seul consentement devait faire défaut lors des noces, tout le reste, même réalisé avec l'union charnelle elle-même, sera vain , comme l'atteste le grand docteur Jean Chrisostome qui dit : " Ce qui fait le mariage, ce n'est pas l'union charnelle, mais le consentement (ce qui interdit de facto toute bénédiction par Dieu des unions dans le cadre d'un "re-mariage")/P>
Lettre (fragments) " Verum post " à l'archevêque de Salerne,
L'effet du consentement matrimonial.
756
Si (entre un homme et une femme) intervient un consentement légitime 'de praesenti'..., en sorte que l'un reçoit expressément l'autre comme son époux par consentement mutuel et avec les paroles habituelles... qu'il y ait eu un serment ou non, il n'est pas permis à la femme d'épouser un autre. Et si elle a épousé, et même si l'union charnelle a suivi, elle doit être séparée de celui-là et être contrainte par la sévérité ecclésiastique à revenir au premier, et cela même si d'autres pensent autrement et si certains de nos prédécesseurs aussi ont pu en juger autrement.
Lettre Ex parte tua, à l'évêque de Modène, 1200.
La forme sacramentelle du mariage.
776
Nous voulons que pour les mariages qui à l'avenir seront contractés, tu observes ceci : si, après qu'est intervenu entre personnes légitimes un consentement 'de praesenti' - lequel dans de tels cas suffit, conformément aux déterminations canoniques ; et si lui seul fait défaut, même dans le cas où cela a été réalisé par l'union charnelle, tout le reste est en vain -, des personnes unies de façon légitime contractent ensuite de facto avec d'autres, ce qui auparavant a été fait selon le droit ne peut pas être rendu caduc.
Canons sur le sacrement du mariage (CONCILE DE TRENTE)
1807
7. Si quelqu'un dit que l'Eglise se trompe quand elle a enseigné et enseigne, conformément à l'enseignement de l'Evangile et de l'Apôtre Mt 5,32 Mt 19,9 Mc 10,11-12 Lc 16,18 1Co 7,11 que le lien du mariage ne peut pas être rompu par l'adultère de l'un des époux, et que ni l'un ni l'autre, même l'innocent qui n'a pas donné motif à l'adultère, ne peut, du vivant de l'autre conjoint, contracter un autre mariage ; qu'est adultère celui qui épouse une autre femme après avoir renvoyé l'adultère et celle qui épouse un autre homme après avoir renvoyé l'adultère : qu'il soit anathème.
Extraits de la constitution dogmatique « Gaudium et spes« - CONCILE VATICAN II -
49. L’amour conjugal
....les actes qui réalisent l’union intime et chaste des époux sont des actes honnêtes et dignes. Vécus d’une manière vraiment humaine, ils signifient et favorisent le don réciproque par lequel les époux s’enrichissent tous les deux dans la joie et la reconnaissance. Cet amour, ratifié par un engagement mutuel, et par-dessus tout consacré par le sacrement du Christ, demeure indissolublement fidèle, de corps et de pensée, pour le meilleur et pour le pire ; il exclut donc tout adultère et tout divorce.
50. Fécondité du mariage
1. Le mariage et l’amour conjugal sont d’eux-mêmes ordonnés à la procréation et à l’éducation (pas de bénédiction possible d'autres unions homosexuelles illégitimes aux yeux de Dieu et de l'Eglise Catholique)....
a) Il existe un clair consensus des Pères en faveur de l’indissolubilité du mariage. Puisque celle-ci découle de la volonté du Seigneur, l’Église n’a aucun pouvoir sur elle. C’est bien pour cela que, dès le début, le mariage chrétien fut différent du mariage de la civilisation romaine même si, dans les premiers siècles, il n’existait encore aucune réglementation canonique le concernant. L’Église du temps des Pères exclut clairement le divorce et un nouveau mariage, et cela à cause d’une obéissance fidèle au Nouveau Testament.
b) Dans l’Église du temps des Pères, les fidèles divorcés remariés ne furent jamais admis officiellement à la sainte communion après un temps de pénitence. Il est vrai, en revanche, que l’Église n’a pas rigoureusement révoqué en tous les pays des concessions en la matière, même si elles étaient qualifiées de non compatibles avec la doctrine et la discipline. Il semble qu’il soit également vrai que certains Pères, par exemple Léon le Grand, ont cherché des solutions « pastorales » pour de rares cas limites.
Si l’Église acceptait la théorie qu’un mariage est mort quand deux conjoints ne s’aiment plus, elle approuverait alors le divorce et ne soutiendrait plus l’indissolubilité du mariage que de manière purement verbale, mais non pas dans les faits
En ce qui concerne la position du Magistère sur le problème des divorcés remariés, il faut en outre souligner que les documents récents de l’Église unissent, de manière très équilibrée, les exigences de la vérité et celles de la charité. Si, par le passé, dans la présentation de la vérité, parfois la charité n’a pas resplendi suffisamment, à l’inverse le danger est grand aujourd’hui de se taire ou de compromettre la vérité au nom de la charité. Certes, la parole de vérité peut faire mal et être incommode. Mais elle est le chemin de la guérison, de la paix, de la liberté intérieure. Une pastorale qui veut vraiment aider les personnes doit toujours se fonder sur la vérité. Seul ce qui est vrai peut être aussi pastoral. « Alors, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jn 8, 32).
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